Lacs de Gassicourt et des Pêcheurs : le ras le bol des riverains

Les habitants des résidences des rues Boussicaux, de la Papeterie, de Saint-Sauveur et de la commune voisine de Limay n’en peuvent plus. Dans un courrier adressé au maire sous forme de pétition, ils tentent de sensibiliser l’élu à ce qu’ils endurent. Tout en dénonçant son impuissance à régler le problème. Les nuisances sonores parfois jusqu’à 5 heures du matin le week-end les font sortir de leurs gonds. « Au niveau des barbecues, il n’y a pas de surveillance, on appelle la police municipale ou la nationale, ils ne peuvent rien faire, affirment les pétitionnaires. Des motos de cross circulent au niveau des barbecues le week-end. Un jour il y aura un accident. Qui sera responsable ? » s’interrogent-ils. Et ce n’est pas tout : « Personne ne respecte l’environnement, ils brûlent les tables et les bancs. Le sol des deux parcs est sale. La faune souffre aussi : on ne voit plus de cygnes et de canards ».

Les riverains y vont de leur supplique : « Monsieur le maire et les élus, on vous demande de rétablir l’ordre, on vous demande un couvre-feu à partir de 22 heures et des panneaux indiquant que les fêtes et la musique sont strictement interdites ». Ils révèlent même que : « des citoyens ont déménagé à cause de la nuisance. Les citoyens qui travaillent toute la semaine et les week-ends ne peuvent pas se reposer ». Désormais informé de la situation très dégradée dans le secteur, la balle est dans le camp du maire. Quelle est sa marge de manœuvre pour, sinon faire stopper totalement, contenir au moins les amateurs de pique-niques dans des limites raisonnables ? Avec une police municipale dans l’incapacité d’intervenir « à chaud », faute d’effectifs suffisants et de compétence avérée dans le maintien de l’ordre, il ne pourra que solliciter la police nationale. Mais là encore, aura-t-elle les moyens de venir faire stopper les nuisances alors que ses effectifs ne lui permettent que d’intervenir sur les urgences ?

Malgré ce qu’ils subissent, les riverains ont assez peu de raisons d’être optimistes. Avec le risque de dérapage que la situation peut ­engendrer…