Mantes ne ment pas

Décidément la lecture du Magazine Municipal est une source inépuisable de propagande à la mode soviétique.Qui aurait cru que Cognet 1er était aussi vintage ? À quand le défilé des balayeuses municipales devant une tribune dressée rue Gambetta sur le parvis de la mairie depuis laquelle le leader maximo mantais à la barbe fleurie entouré de son Conseil Municipal les saluerait ? Pourquoi cette audacieuse comparaison me direz-vous ?

Entre autres parce qu’il faut un sacré toupet pour prétendre comme ça a été fait dans le dernier numéro que la vacance n’augmente pas dans les commerces mantais. Il suffit d’arpenter le centre ville,d’ailleurs a moitié déserté le samedi, pour comprendre que ça n’est pas vrai. Alors comment manipulent-ils les chiffres pour nous faire croire l’incroyable ? C’est tout simple : ils évaluent par cellule commerciale sans tenir compte ni de la surface ni de la nature du commerce qu’elle héberge. C’est ainsi que l’ouverture d’un kebab à la place de Burton, ou l’apparition d’un bar à chicha au lieu de Camaïeu sont comptabilisés comme identique.Qui peut croire de telles fadaises ?

À force de s’aveugler sur l’effondrement commercial du centre-ville qui est,comme un symbole, concomitant à l’effondrement du nombre d’immeubles vétustes dans lesquels fleurissent des nids de marchands de sommeil, le génie des Martraits s’interdît d’engager des solutions fortes et radicales, comme il y a trente ans. Un nouveau maire, jeune, plein d’entregent avait sauvé Mantes en commençant par son centre. Certes il a bien vieilli, mais n’eut il pas été préférable pour Mantes d’éviter de rentrer en conflit avec lui et de s’appuyer plutôt sur son expérience et sur ses capacités à aider la ville. De ce gâchis seuls les mantais seront victimes. Nous ne l’oublierons pas monsieur ­COGNET.