Avec Drop en seine, Les Mureaux ont fêté le ballon ovale

Il y avait un parfum de coupe du monde dans l’air, le mercredi 14 juin sur la pelouse du stade Léo Lagrange. Les drapeaux français, irlandais, écossais et même japonais ont flotté sous le soleil muriautin à l’occasion de l’événement Drop en Seine, où il n’était pas question de ballon rond, mais ovale, à moins de trois mois du mondial organisé en France.

Les jeunes de huit communes du territoire se sont affrontés lors d’un tournoi, durant lequel chaque ville représentait une nation participant à la prochaine coupe du monde. À l’arrivée, ce sont les jeunes Épônois, représentant le Chili, qui sont sortis vainqueurs devant l’école Brossolette des Mureaux, qui endossaient le maillot de la Géorgie, et l’institut médico-éducatif muriautin, qui portait les couleurs de l’Écosse.

L’ancien joueur du XV de France Thomas Lombard a donné le coup d’envoi de la compétition.

Au-delà de l’esprit de compétition qui a animé le tournoi, Drop en Seine était l’occasion de promouvoir la pratique du rugby à l’approche de la coupe du monde, comme le souligne le directeur général du Stade Français et ancien international français Thomas Lombard. « Ce genre d’événement permet la découverte d’un sport qui génère du lien, de l’engagement, de la cohésion, souligne le natif du Chesnay. Dans une équipe de rugby, il n’y a pas de couleurs, de religion, d’origine sociale. Utiliser le support de la coupe du monde, qui est un événement de connexion mondiale, c’est une belle opportunité, et quand un tel événement se produit, on a des jeunes garçons et des jeunes filles qui vont dans des écoles de rugby car ils en ont entendu parler, car on s’est identifié à l’équipe de France, ou a une autre équipe quand elle participe à une compétition comme celle-là. On a besoin de se servir du sport pour éduquer nos jeunes. Ce sont des événements qui sont gagnants pour tout le monde ».

Le rugby était un peu chez lui aux Mureaux, sans parler de la banda Kalimucho qui a assuré l’ambiance avec ses sonorités tout droit venues du sud-ouest. « Les Mureaux, c’est une ville sportive, et c’est aussi une ville de rugby, on a joué jusqu’en fédérale 3, rappelle Damien Vignier, adjoint au maire chargé des sports. Ce qui est important c’est de créer des événements comme celui-ci, autour du rugby aujourd’hui mais aussi sur d’autres thèmes. L’important c’est d’avoir une ouverture de la ville sur tout le territoire. Il y a des petits villages qui sont venus aujourd’hui aux Mureaux pour partager un bon moment, festif et sportif avec les jeunes de notre ville, c’est ça le but de cette action ».