L’agresseur du bus de nuit arrêté

Le mercredi 8 février, un homme de 19 ans prend place dans un bus de nuit dans lequel il s’endort. Il finit par descendre au niveau de la gare SNCF de Mantes-la-Jolie où il est agressé par un individu qui n’hésite pas à lui assener des coups et de proférer des menaces afin de lui soutirer son téléphone portable et la coquette somme de 10 euros.

Le jeune adulte obtempère mais continue à être frappé afin qu’il communique les codes confidentiels du mobile. Il finit par se soustraire en allant se réfugier auprès de plusieurs agents SNCF, ce qui n’empêche pas l’agresseur de revenir lui porter des gifles après avoir brisé le portable dérobé en le projetant au sol. Il prend finalement la fuite.

Les enquêteurs du groupe « vols violences » débutent alors leurs investigations sans délai. L’exploitation de la vidéoprotection vient confirmer la réalité des faits tandis que le téléphone portable et les effets vestimentaires de la victime faisaient l’objet d’une exploitation technique et scientifique, ce qui révélait ultérieurement la présence de l’ADN de l’agresseur. À noter que celui-ci, très défavorablement connu des services de police, était actuellement détenu à la maison d’arrêt d’Osny (95). Il était formellement identifié par la victime sur la planche ­photographique.

Le 20 juin, les enquêteurs se déplacent dans le Val-d’Oise afin d’en extraire l’intéressé qui était dès lors placé en garde à vue. En audition, il rejette toute implication en assurant qu’un autre individu utilisait son ADN. À l’issue de la mesure de garde à vue, il est déféré au tribunal judiciaire de Versailles dans le cadre d’une comparution immédiate où il écope d’une nouvelle peine d’emprisonnement de 12 mois avant d’être reconduit à la maison d’arrêt.