Le 4 mai, les enquêteurs du groupe « violences aux personnes » de la Sûreté Urbaine, se voyaient chargés de la poursuite des investigations préliminaires, pour des faits d’agressions sexuelles. Selon les premiers éléments de l’enquête, une femme avait déposé plainte contre un quarantenaire pour une agression sexuelle commise en 2018 au sein de l’entreprise Renault, sur le site de Flins-sur-Seine.
En 2021, une enquête interne avait été déclenchée, ce qui avait permis de recenser quatre victimes et de recueillir trois témoignages lors de laquelle le mis en cause avait été finalement licencié. Le 19 juin, celui-ci se présentait au service sur convocation et était dès lors placé en garde à vue.
En audition, il rejetait toute forme d’agression sexuelle – notamment le fait d’avoir mis sa main dans le soutien-gorge et/ou le pantalon des victimes – en se drapant derrière de l’amusement et « son côté dragueur » malgré les déclarations des victimes et aux témoignages accablants.
Une expertise psychiatrique a été diligentée et les conclusions sont les suivantes : « un tempérament colérique, une jalousie, une possessivité, une acrophobie et une intolérance à la frustration. » Il pourra donc être jugé sans problème et être toujours accessible à la sanction pénale.