Le 19 juin un chauffeur routier est violemment agressé par un automobiliste sur la RN184 à hauteur de Saint-Germain-En-Laye. Celui-ci s’est retrouvé pris en chasse depuis Conflans-Saint-Honorine par son agresseur, suite à un simple différend routier. Après plusieurs tentatives restées vaines, l’automobiliste a réussi à briser la vitre du camion en jetant violemment un cric en direction du chauffeur. Il asperge alors ensuite le routier avec une bombe de gaz lacrymogène qu’il avait en sa possession. Le jour même, la victime dépose plainte au commissariat de Saint-Germain-en-Laye, et un témoin fournit une vidéo des faits. Une Incapacité temporaire de travail de 2 jours est également délivrée à la victime, et le montant des dégradations s’élève à 1 650 euros minimum.
Les enquêteurs du Groupe des Violences aux Personnes effectuent immédiatement les premières recherches sur le véhicule, et présentent une planche photographique à la victime. Celle-ci reconnait formellement son agresseur, un individu défavorablement connu des services de police pour de multiples faits de violence. L’exploitation téléphonique effectuée par les enquêteurs du Groupe des Violences aux Personnes permet de localiser le mis en cause à Bondy (Seine-Saint-Denis), lieu de son domicile. Le téléphone bornait en outre sur le lieu des faits le jour de l’agression.
Le matin du 23 juin, l’individu est interpellé à son domicile par le Groupe des Violences aux Personnes, assisté du Groupe Fraudes. Lors de la perquisition au domicile, les vêtements portés par l’individu le jour des faits sont retrouvés, et la fouille du véhicule y confirme la présence d’un cric.
Dans son audition, le mis en cause reconnait les faits mais justifie néanmoins ses violences par le refus du chauffeur routier de réaliser un constat. À l’issue de la garde à vue, l’individu est déféré et présenté en tribunal où il est condamné à 18 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt.