Mantes ne ment pas

Les images des flammes consumant la mairie de quartier du Val-Fourré nous ont tous bouleversé et n’ont pas fini de hanter l’imaginaire mantais, ressuscitant les douloureux souvenirs de 1991 qui ont durablement abîmé l’image de notre chère ville. Bien entendu nous sommes scandalisés et aimerions que les coupables soient identifiés, c’est mal parti, et châtiés, on peut toujours rêver. Mais surtout nous voudrions savoir si ce drame était inéluctable… Et nous avons un gros doute que nous voulons partager avec nos lecteurs.

Si l’on compare avec 2005 et la mort de deux enfants à Villiers le Bel qui avait enflammé les banlieues françaises, la gravité des faits , à Nanterre, où il y a cette fois acte délibéré de tir d’un policier sur un adolescent,sans menace mortelle si la vidéo tournée sur les lieux est véridique, ce qui semble plus que probable, est d’une autre gravité. En conséquence tout responsable expérimenté et réfléchi savait que la nuit allait être agitée.Comparons toujours. En 2005 le Maire Michel VIALAY et le député Pierre BÉDIER, entourés des élus du quartier adjoints et conseillers municipaux, mobilisent les mamans et papas du Val-Fourré pour aller au devant de tous les jeunes qui, traditionnellement, sont hors de chez-eux et, désœuvrés, peuvent se laisser entraîner par des agitateurs.

Résultat pratique de cette mobilisation : quelques voitures et poubelles incendiées, aucun dégât d’imporance comparé aux autres communes de même problématique. À Mantes en 2023, dans des conditions plus critiques, le Maire dormait. Il est arrivé sur place tardivement quand le drame était consommé, avec seulement un adjoint. Aucun autre élu… Il faut dire que les deux principaux adjoints en charge des questions de prévention sont certes originaires de ce quartier mais n’habitent plus Mantes-la-Jolie depuis belle lurette ce qui n’est pas très commode quand on est censé anticiper ces coups de chaud.

Et le Maire APRÈS COUP, demande aux parents de régler le problème en gardant les adolescents chez eux, ce qui montre de façon criante son absence de solution réaliste.

Quand COGNET demande aux parents de garder leurs adolescents chez eux, VIALAY-BEDIER allaient eux-mêmes sur le terrain et demandaient aux parents de les accompagner. Cette différence de comportement, cette différence de compréhension du mécanisme intime de la violence dans les quartiers, cette différence d’implication, dans un moment critique, prouve encore une fois que le Cognetisme est un mirage.

À force de ne pas travailler, de mépriser ceux qui servent la ville, de vouloir faire le contraire de ce que faisaient ses prédécesseurs, le Ravi des Martraits est dans le mur.

Le roi COGNET est nu mais ce sont les mantais qui en payent le prix !