Des avions en Rafale pour la Fête de l’air

Crédits : Facebook Fabien Aufrechter

Les parkings prévus pour la fête de l’air et les rues adjacentes sont envahis de voitures. Alors pour pénétrer dans l’aérodrome des Mureaux et profiter de l’événement, il faut soit s’armer de patience, soit accepter un peu de marche à pied.

Sur place, c’est une véritable ode à l’aéronautique. Entre le modélisme, le simulateur de vol, et les nombreux avions au sol puis dans les airs, tout rend hommage aux chevaliers du ciel. Ce qui est évidemment une volonté de son organisateur, Eugène Dalle : « Si cela peut faire naître des vocations à la jeunesse, je suis preneur. Il y a 1 001 métiers dans l’Armée de l’air. » Au côté de François « Iceman » Garay et Fabien « Maverick » Aufrechter, le dirigeant de l’aérodrome fait fi des bisbilles du passé – « je préfère ne pas en parler » – et profite de l’instant présent. Car cet événement sert à tout le territoire. « Nous sommes les seuls à disposer d’une piste de deux kilomètres de long, et je sais que des promoteurs immobiliers lorgnent dessus », explique Eugène Dalle, « nous faisons cela aussi pour montrer que cet espace a un avenir. » En effet, la zone sert également de camp d’entraînement pour former des pilotes de drones.

L’armée de l’air était présente afin d’attirer de nouveaux aspirants.

Le clou du spectacle arrive à 17 h, lorsque le Rafale traverse les cieux muriautins. Pendant une bonne dizaine de minutes, il enchaîne les vrilles et autres cabrioles. L’avion de combat semble facilement maniable et à la portée de tous, pourtant son pilote prend plusieurs G à l’intérieur du cockpit… À chaque passage, il est accompagné d’un tonnerre d’applaudissements et les plus imaginatifs fredonnent même l’air du thème principal de Top Gun ou la chanson de Berlin. Et après sa prestation, il retourne sur la base de Vélizy-Villacoublay, aussi vite qu’il est arrivé. Pour offrir ce cadeau aux visiteurs, Eugène Dalle s’était pris un an à l’avance. « J’ai fait la demande à l’Etat-Major en juillet et ils m’ont donné leur ­validation en avril dernier » narre-t-il.

Après ce spectacle, l’adjoint au maire de Verneuil-sur-Seine peut donc partir avec le sentiment du devoir accompli. À partir de septembre, François Garay prendra sa suite. Mais le futur ex-président de l’aérodrome gardera toujours un œil attentif sur son bébé afin d’assurer des fêtes de l’air à la hauteur de cette édition 2023.