Via un communiqué, le palais de l’Elysée annonçait qu’Emmanuel Macron recevrait le 4 juillet plus de 220 élus locaux afin de « débuter un travail minutieux et de plus long terme pour comprendre en profondeur les raisons qui ont conduit à ces événements. » À cette occasion, des édiles de la Vallée de Seine ont pu se rendre au 55 de la rue du Faubourg-Saint-Honoré comme Eddie Aït ou Marc Honoré, respectivement maire de Carrières-sous-Poissy et Achères.
« J’ai répondu favorablement à l’invitation du président de la République. Je suis venu témoigner des incidents bien sûr mais surtout parler politique de la Ville, soutien à la parentalité, rétablissement de l’ordre républicain, démocratie locale, engagement de la jeunesse, moyens alloués à la réussite éducative » a déclaré l’élu carrièrois. Mais tous n’étaient pas aussi enjoués que lui. Le maire de Bry-sur-Marne (94), Charles Aslangul (LR) a rejeté toute « câlinothérapie » et appelé à la « reconquête de ces quartiers perdus de la République. » Tandis qu’Ali Rabeh, celui de Trappes et présent lors de cette rencontre a fustigé l’équipe présidentielle au micro de plusieurs médias dont BFM et LCI : « En réalité, on a affaire à des amateurs qui improvisent. Globalement ce n’était pas à la hauteur. » Le chemin est encore long alors que les problématiques soulevées méritent qu’on y réponde maintenant.