Elle sera la Témoin de ces élections sénatoriales dans les Yvelines. Malgré ses beaux discours de façade, personne ne lui a ouvert les bras. Elle reste donc à la porte de ce scrutin sans pour autant avoir ménagé ses efforts. La première-adjoint au maire qui se verrait bien calife à la place du calife dans la sous-préfecture yvelinoise a bien tenté de séduire l’état-major du MoDem mais le ministre Jean-Noël Barrot, à la manœuvre sur ce sujet, ne s’en est pas laissé compter. Pas plus que le macroniste Martin Lévrier, sénateur sortant, qui escompte bien continuer de siéger à la chambre haute du parlement dans un contexte difficile pour la majorité présidentielle.
Candidate malheureuse aux dernières législatives de 2022, l’ambitieuse élue mantaise espérait bien prendre une autre stature à l’occasion du renouvellement du parti du Sénat.
C’est une fois de plus raté. « Elle a pensé qu’en ayant pris sa part dans la victoire aux municipales partielles de Mantes-la-Jolie, elle pouvait espérer un strapontin aux sénatoriales, confie un cadre départemental du MoDem. Sauf que les échos que nous avons de Mantes-la-Jolie ne nous ont pas encouragé à l’accueillir, même à une position non éligible. Ses relations avec Raphaël Cognet ne sont pas apparemment au beau fixe et la majorité à laquelle elle appartient est fragilisée au bout d’un an par l’éviction d’un adjoint.
Qu’avait-elle donc à faire valoir et à apporter à une liste, elle qui a déjà flirté avec l’UMP, LREM et le MoDem ? Sachant que de surcroit, la majorité municipale dont elle est à priori un membre important n’a pas hésité à favoriser l’élection d’un grand électeur de gauche. C’est dire son inconséquence politique ».