Trois personnes interpellées pour le vol d’une pizzeria

Le 24 août, trois jeunes Muriautins entrent par effraction dans une pizzeria rue Paul Doumer. Les forces de l’Ordre ont pu interpeller les brigands ainsi que leur butin mais ils n’ont pu être jugés, faute de créneau disponible pour une comparution immédiate.

Dans la nuit du 23 au 24 août, les effectifs de la brigade de nuit sont requis pour un vol par effraction commis dans une pizzeria située rue Paul Doumer, dans le centre-ville des Mureaux. Un témoin indique alors la présence de trois personnes : une jeune femme et deux jeunes hommes.

L’équipage effectue des recherches et procède à l’interpellation de la jeune femme, une mineure non accompagnée et SDF. Les deux co-auteurs réussissent à prendre la fuite, mais sont tout de même identifiés grâce à la présentation de planches photographiques à divers témoins. Défavorablement connus des services de police, ils avaient été interpellés quelques mois plus tôt lors de l’élucidation de 7 vols par effraction commis sur la commune.

Les forces de l’Ordre réussissent à leur mettre la main dessus grâce à la fouille de plusieurs squats et saisissent également de nombreux produits des larcins (baskets, bijoux et montres). La jeune femme finit par reconnaître ses méfaits mais explique avoir agi sous la menace d’un individu non identifié et surtout non identifiable. Par ailleurs, les vérifications d’empreintes révèlent qu’elle est connue sous 7 autres alias. Quant aux deux autres, ils nient en bloc les faits qui leur sont reprochés.

De plus, des investigations menées par le groupe d’atteintes aux biens permettent d’imputer 3 autres vols par effraction (un bar, une pharmacie et un établissement de pompes funèbres) aux trois délinquants et l’exploitation des traces et indices relevées sur les scènes d’infractions aboutissent à l’identification d’un quatrième auteur, dont l’interpellation interviendra ultérieurement.

Devant l’impossibilité de faire juger le mis en cause majeur en comparution immédiate, par manque de créneau disponible, le parquet de Versailles poursuivait l’ensemble des mis en cause par convocation par officier de police judiciaire.