La lecture du Magazine de la ville est toujours un sujet passionnant tant le Ravi des Martraits est doué pour dissimuler,esquiver,se faire plaindre,et surtout se mettre en valeur.À ces jeux là sa maîtrise est… presque… parfaite. Pourquoi « presque »? Dans le numéro paru cet été on y lit,certes entre les lignes,ce qui va se passer,ou plutôt ne pas se passer,d’ici le renouvellement municipal de 2026.
La Tribune libre de la Majorité titre « Le savoir-faire événementiel monte en puissance à Mantes-la-Jolie » et il est vrai que la ville est devenue une entreprise de spectacles, parfois même pour des amateurs triés sur le volet. Espérons que les oppositions auront l’intelligence de demander combien ça coûte ! D’autre part, la lettre de RC aux Mantaises et aux Mantais fait le point des projets d’aménagement et là on approche du zéro pointé. L’idée est de montrer qu’il y en a pour tous les quartiers.Or, que constate-t-on ? Au Centre-ville on nous ressort pour la énième fois l’aménagement des Places annoncées par Vialay il y a 6 ou 7 ans !
Et d’ailleurs les habitants sont en train de se rendre compte que ça ne va pas être un long fleuve tranquille et notre petit doigt nous dit que la longueur des fouilles archéologiques va finir d’achever un commerce de Centre-Ville déjà bien mis à mal par une politique du stationnement inepte. Sans doute utiles ces travaux auraient dû être décalés pour tenir compte de la situation commerciale et des avis des riverains. Mais Cognet 1er ne veut rien entendre. Parallèlement aucune nouvelle du grand chantier de réhabilitation de l’habitat insalubre dont on nous rabattait les oreilles alors que la ville s’enfonce dans l’accueil massif de pauvres malheureux rackettés par des marchands de sommeil sans cesse plus nombreux.
Même histoire à Gassicourt où on nous serine encore et toujours avec les Places Paul Bert et Sainte Anne et,maintenant,ce qui ne manque pas de sel quand on connaît ses relations avec Bédier, le projet de gendarmerie financé à 100 % par le Département comme si c’était un projet municipal.Marc Jammet a fait remarquer que le Conseil Départemental a des difficultés budgétaires et qu’il étale ses investissements, de son point de vue à tort. Espérons simplement qu’il ne zappe pas ce projet, sinon rien pour Gassicourt.
Pour le Val-Fourré c’est l’abondance : 222 millions d’investissements !!! Oui vous avez bien lu… mais comme pour la caserne ce sont pour l’essentiel des réhabilitations payées par les loyers des locataires et des subventions nationales, régionales, départementales ; quant aux projets strictement municipaux ils sont prévus…après 2026 c’est-à-dire une fois les municipales passées. Vous avez bien compris, la politique municipale c’est du cinéma : on nous programme « Que la fête commence « et ça finira par « La Grande Illusion ».