Aucune raison n’a été invoquée durant la séance de comparution immédiate mais les faits restent là. Le 29 août, un ancien mécanicien de l’armée de terre logeant chez ses parents a décidé d’ouvrir le feu sur la porte de ses voisines. Le lendemain, la police vient toquer à sa porte, trouve l’arme et il finit en garde à vue puis en sort libre à l’issue de celle-ci. Mais une semaine plus tard, il est appelé à se rendre de nouveau au commissariat et finit en détention. Ce qui provoque l’ire de son avocate : « Pourquoi une telle privation de liberté ? »
Par ailleurs, elle fustige un dossier dont on lui a laissé à peine 2 min 30 pour en prendre pleinement connaissance ainsi que les nombreux changements de chef d’inculpation qui sont passés de « tentative de meurtre » à « meurtre avec préméditation » et enfin à « violence avec arme ». La femme de loi a demandé à ce que le procès soit reporté afin de préparer sa défense et de lever la détention provisoire. Ce qu’elle obtint quelques minutes plus tard avec la date du 12 octobre 2023. Par ailleurs, les voisines ont décidé de ne pas se porter partie civile.