Avant ce mandat, vous n’aviez jamais occupé de fonction politique. Quel a été le déclic ?
Lorsque l’ancienne maire a voulu lancer le projet de réaliser une maison médicale, celle-ci n’a même pas convié le premier médecin de la commune. De plus, le cabinet de kinésithérapie prévu dans celle-ci était plus petit que le mien. Le soir j’en parle à mon épouse, et je lui dis « soit je me tais et je prends ma retraite, soit on se lance. »
Être l’enfant du village vous a aidé à l’emporter ?
J’habite à Ecquevilly depuis mes 9 ans. J’ai vu passer beaucoup d’Ecquevilloises et Ecquevillois grâce à ma profession. Donc oui, je connais bien les problématiques de ma commune. Pourtant j’ai toujours dit à mon père que je ne voulais pas être maire. Il travaillait beaucoup et n’était pas tout le temps présent.
Parmi vos promesses électorales, la fameuse maison médicale en faisait partie. Où en est le projet ?
Ce sera une maison départementale qui coûtera 3 millions d’euros, majoritairement subventionnée par le Département. Il nous fournira le terrain sur lequel il va déconstruire et reconstruire. Nous venons d’avoir une réunion lors de laquelle 32 cabinets d’architectes s’étaient manifestés pour être maître d’œuvre. 4 bureaux ont été retenus. Ces 4 là auront un projet à présenter au printemps et à la fin, il n’en restera plus qu’un. Il y aura une quinzaine de praticiens dont certains pourront réaliser des consultations handicap.
En 2020, la sécurisation du gymnase avait également été évoquée.
Nous avons phasé ce projet. Dans un premier temps, un 4ème terrain doit voir le jour. Ce sera soit un court de tennis ou de padel. Et deux autres terrains seront couverts, ce qui permettra à nos licenciés de venir s’entraîner en hiver. Et cela redynamisera notre section tennis qui s’écroule. Ensuite pour la remise aux normes, un audit énergétique a été réalisé par IngénierY et nous savons maintenant quoi faire. Soit nous rénovons le toit, soit nous le changeons. Je préfèrerais cette solution puisque cela nous permettrait de récupérer une garantie décennale. Et franchement, cela ne coûtera pas plus cher.
Qu’en est-il de la construction des logements sociaux ?
Ils sont encore en construction. Avec le prix des matériaux, la construction s’est stoppée et le terrain est actuellement en friche, et un nouveau permis de construire doit être redéposé. Ces 35 logements doivent sortir de terre car la loi SRU nous en impose 25 % et nous sommes à 18,5 %, ce qui fait que nous avons payé une amende de 35 000 euros que j’aurais préféré utiliser ailleurs.
Votre volonté était également de redynamiser la vie associative.
Grâce à Claire Saint Martin, la responsable communication de la ville, de nombreux événements ont eu lieu. Il y a l’animation du parc aux étoiles, la venue des Yvelines fait son cinéma. Quasiment chaque semaine il y a eu quelque chose. Là nous avons demandé à GSPEO un artiste pour peindre un des murs extérieurs de la salle Jules Ferry.
Quels projets avez-vous réalisés ?
Ce n’est pas un « projet » en soit mais nous avons embauché une 4ème ATSEM (agent territorial spécialisé des écoles maternelles, ndlr) pour l’école de la Ribambelle. Une 4ème classe a été ouverte et alors que nous avions déjà 3 ATSEM – sachant que la loi impose un employé pour deux classes – nous avons fait ce choix d’en ajouter une. C’est une dépense en plus mais c’est pour les enfants donc c’est important.
Et par ailleurs ?
Toujours à la Ribambelle, la cour d’école a été refaite mais nous allons attaquer le volet végétalisation car c’est le meilleur moyen d’obtenir des ilots de fraicheur. Ce sera également subventionné par le Département. De plus, nous avons reçu une queue de subvention de la part de la sous-Préfecture de Mantes-la-Jolie pour le changement des deux caméras de surveillance du centre-ville.
Quel est votre avis sur GSPEO ?
La communauté urbaine, on nous l’a imposée. Y a du bon et du moins bon car avec 73 communes, c’est difficilement gérable. J’aurais préféré qu’elle soit scindée en deux. Prenons l’exemple de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères, ndlr), l’ancienne communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY, ndlr) avait un taux de 4,04 % et moi 6,99 % alors que je dispose de moins de services que celle-ci. Ces problèmes sont en train d’être réglés et Cécile Zammit Popescu fait bien son travail et surtout y croit dur comme fer.