La Refactory, incubateur de startups vertes

Depuis le début de l’année, la Refactory de Renault-Flins met à disposition un incubateur à destination des start-ups pour une durée de 6 mois. La marque espère ainsi en accueillir une trentaine par an qui partagent toutes le même mantra : l’économie circulaire autour de la mobilité.

« The Future Is NEUTRAL ». Ce n’est pas le nouveau slogan de notre gouvernement « start-up nation » mais la nouvelle entité créée en octobre 2022 par Luca de Meo, le PDG de Renault Group. Ainsi, l’Italien veut voir son entreprise prendre à bras le corps la problématique de l’économie circulaire. Et la Refactory en est l’étendard. L’usine de Flins-sur-Seine a quasiment fini sa métamorphose pour revaloriser plus de 45 000 véhicules chaque année et se transforme également en petite pépinière d’entreprise. Depuis le début de l’année elle en a accueilli une douzaine et dressait le premier bilan du Hub d’Open Innovation le 27 septembre.

« Le but est de tester leur business plan » explique Nathalie Rey, la responsable de ce hub. Pendant 6 mois, ces startups cherchant à innover autour de l’économie circulaire avec la mobilité comme maître-mot bénéficient d’une partie des locaux de la Refactory. Pour participer à ce programme, elles doivent répondre à un appel à candidature et convaincre un jury de les choisir. Ensuite elles disposent de 1 000 m² de bureau, 1 000 m² de zone dédiée pour l’industrialisation, 400 m² pour le prototypage. Par ailleurs, une cinquantaine d’intervenants et experts internes peuvent leur venir en aide. Et même si ces jeunes entreprises évoluent dans un monde professionnel, un côté scolaire subsiste. En effet, elles participent à 6 modules différents qui leur permettent de bien comprendre l’économie circulaire jusqu’à préparer sa levée de fonds ou son plan d’industrialisation.

Le demo day organisé par la marque au losange permettait à certaines de se présenter comme Greendis, des anciens salariés du groupe Stellantis qui ont mis au point le rétrogaz, c’est-à-dire le rétrofit au gaz. À l’instar de celui électrique, il permet à un véhicule thermique de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et de polluants mais en passant au GPL. Pour 3 000 euros une voiture datant d’au moins 2001 peut être ainsi transformée avec l’ajout d’un réservoir, une entrée orifice en plus, un vapodétendeur, un calculateur et un injecteur gaz en véhicule Crit’Air. Ce sera une trentaine de sociétés qui seront éprouvées afin de rendre l’univers de la mobilité plus vert.