L’identité circassienne des Mureaux

Pendant 3 jours, du 6 au 8 octobre, Les Mureaux sont devenus la capitale yvelinoise du cirque en accueillant son 21ème festival international du Cirque. Presque 10 000 personnes ont pu repartir plein d’étoiles dans les yeux à la fin de cet événement ancré solidement dans la commune.

L’équivalent d’un tiers de la population muriautine s’est encore empressé d’assister au festival international du cirque des Mureaux. Preuve de l’engouement, si d’habitude l’événement se tient sur un week-end, une nouvelle séance avait lieu le vendredi soir afin d’accueillir encore plus de monde lors cette 21ème édition. Et pour que le cirque devienne aussi important dans la vie des Muriautins et Muriautines, cela est dû à « la volonté de passionnés qui ont permis à ce festival de prendre cette ampleur » dixit François Garay, le maire de la commune. Les anciennes affichent sont exposées sous le chapiteau afin de rappeler son évolution au fil du temps et non loin de là se trouvent les dessins des écoles élémentaires en lien avec l’univers circassien. « Par ailleurs, il n’y a que 6 ou 7 villes qui organisent cela en France » renchérit Mialy Ramanamamdimby, conseillère municipale chargée de la vie évènementielle.

Alors forcément, tout doit bien se passer pour assister aux numéros de Daria Davydenko, de Sergio Paolo et consort. La responsable des bénévoles dicte les consignes : « à gauche catégorie or 2 et 3, à droite argent et bronze. N’hésitez pas à demander de se resserrer. » Lorsque la lumière se tamise, toute la foule tape des mains et accompagne Carrie Harvey – la Madame Loyal – lorsqu’elle chante sur l’air d’Il en faut peu pour être heureux. L’ambiance reste au beau fixe, dans les « wahou » des adultes se mélangent les rires cristallins des enfants.

Tous les numéros – sans aucun animal sauvage, « une volonté depuis le début du nouveau mandat » ajoute Mialy Ramanamamdimby – se succèdent de la même manière, sous une salve d’applaudissements. Le public ne reste plus simple spectateur mais devient également acteur comme lorsqu’il faut encourager le funambule Gerardo Segura à réussir un salto sur un fil de fer. Mais ce moment phare ne doit pas appartenir qu’aux Mureaux. « Pour que cette dynamique prenne au niveau des villes aux alentours, les ateliers Cirqu’aux Champs ont été créés » explique la conseillère municipale. Ce 21ème festival s’est clôturé dimanche avec la même sensation auprès de tout le monde : vivement le 22ème.