Halte à l’amalgame et à la victimisation

Une fois de plus, car notre mission d’informer l’exige, nous sommes contraints de citer son nom. Chères lectrices et chers lecteurs, vous allez rapidement comprendre pourquoi.

Le 4 octobre dernier en fin de matinée, Edwige Hervieux a publié sur sa page Facebook un texte dans lequel elle révèle une information concernant son fils, en l’occurrence le vol de son téléphone portable sous la menace par trois individus. Évidemment, compte-tenu de notre excellente implantation sur notre zone de distribution, notamment à Mantes-la-Jolie, nous disposions de cette information. Mais nous avons pris la décision de ne pas la rendre publique.

Si Edwige Hervieux a fait le choix respectable de s’engager en politique et d’en supporter les avantages, notamment des indemnités confortables, comme les désagréments, nous condamnons sans réserve et avec la plus grande fermeté l’agression dont il a été l’objet. Ce type d’agression est insupportable et inadmissible, à Mantes-la-Jolie comme ailleurs. Sur ce point, nous rejoignons Edwige Hervieux : « Il est inadmissible que nos enfants et les équipes éducatives soient exposés à de tels actes de violences ».

En revanche, un désaccord total nous oppose à l’élue mantaise quand elle nous met en cause de manière très insidieuse. Laissant entendre dans sa déclaration écrite, que nous pourrions avoir une part de responsabilité dans ce qui est arrivé à son fils.

Chère Madame, merci de prendre un peu de hauteur par rapport aux évènements que vous vivez. Pour ce que nous en savons, votre fils n’a pas été ciblé car il est votre fils. Il a été volé car il possédait un téléphone portable. C’est le quotidien inadmissible de dizaines de jeunes dans une commune dans laquelle vous exercez d’importantes responsabilités. Par des individus qui doivent être sévèrement condamnés mais qui deviendront peut-être un jour des époux aimants et des pères de familles respectables.

La Gazette n’est rigoureusement pour rien dans ce qu’il a subi. Lui c’est lui, vous c’est vous ! Nous dénonçons semaine après semaine et factuellement vos ­agissements comme élue. Mais jamais au grand jamais nous nous introduirons par le trou de la serrure dans votre vie privée.

Si vous n’avez pas trouvé de place sur une liste aux dernières sénatoriales, nous n’y sommes pour rien.Si vous avez perdu aux élections législatives, nous n’y sommes pour rien. Si vous avez reconnu publiquement avoir voulu contrôler le vote de Graziella Devin lors d’un scrutin secret, nous n’y sommes pour rien. Si de très nombreux agents de la ville ne vous tiennent pas en haute estime, nous n’y sommes pour rien.

En conséquence, merci de balayer devant votre porte avant de faire des amalgames douteux en faisant entrer votre enfant de plain-pied dans vos activités politiques et de vous victimiser en permanence pour tenter de dissimuler en vain vos propres turpitudes et vos insuffisances.