Début octobre, les deux fonctionnaires de la police municipale qui appartenaient à la brigade équestre ont tiré leur révérence. Polies et respectueuses des personnes qu’elles ont fréquenté durant leur présence dans la sous-préfecture, les deux jeunes femmes ont pris la peine de saluer leurs connaissances mantaises avant de prendre le large.
Ces départs simultanés entrainent de fait l’arrêt de la police municipale montée. A un moment où la demande de sécurité des habitants est de plus en plus importante. L’ambiance générale est tendue avec d’un côté le conflit entre le Hamas et Israël et de l’autre l’assassinat d’un enseignant vendredi dernier à Arras. Mais pas seulement. Même les élus ou leurs proches sont touchés de plein fouet par la délinquance dans les rues de Mantes-la-Jolie, au point de s’en émouvoir sur les réseaux sociaux.
Pour mémoire, la brigade équestre de la police municipale de Mantes-la-Jolie dont il faudra peut-être très prochainement parler au passé est une des trois présentes dans les Yvelines en plus de celles à compétence départementale de la police nationale et de la gendarmerie.
Cette brigade créée en 2008 avait pourtant fait la démonstration de son intérêt pour contribuer à la sécurité sur les 105 hectares d’espaces verts, notamment sur les bords de Seine mais pas seulement.
À Mantes-la-Jolie, la brigade équestre a été mise sur pied en 2008 à l’initiative de la municipalité conduite à l’époque par Michel Vialay. Comme dans toutes les communes qui en sont dotées, l’objectif consistait à prévenir les incivilités à l’égard des propriétaires de chiens non tenus en laisse, des dépôts sauvages, des feux de camp allumés au mépris de toutes les règles de sécurité ou bien encore les campements sauvages. Elle servait aussi dans le cas des rassemblements publics, particulièrement sur l’île Aumône à gérer les foules et grâce à leur position en hauteur, éviter les vols dans les voitures stationnées.