La Compagnie des contraires déménage à Limay

Le chapiteau du cirque social quitte Chanteloup-les-Vignes pour s’installer près de la salle Christiane Faure de Limay, ce jeudi 2 novembre.

Crédits : Compagnie des contraires

Une page se tourne. La compagnie des Contraires s’apprête à quitter la ville de Chanteloup-les-Vignes, ce jeudi 2 novembre. Depuis 30 ans, l’association culturelle fondée par Neusa Thomasi mêle création théâtrale, cirque, éducation populaire, formation et prévention au sein de la commune chantelouvaise. Désormais, c’est du côté de Limay que le cirque social s’apprête à ériger son chapiteau, dans le cadre d’un projet pluricommunal avec la municipalité limayenne, mais aussi avec la Mairie de Mantes-la-Ville.

C’est à proximité de la salle Christiane Faure que la Compagnie des contraires pose ses valises. « C’est notre décision, assure Neusa Thomasi. On avait vraiment envie d’aller sur un autre territoire, et de vivre notre histoire. Limay est une commune en développement, ça fait plusieurs années qu’on y fait des actions. J’ai eu le temps, avec mon équipe, d’observer cette population et d’arriver à la conclusion qu’elle avait un besoin d’accès à la culture, à des activités, mais aussi à notre savoir-faire et notre savoir-être ».

Bien qu’elle soit désormais en résidence à Limay, la Compagnie poursuivra sa mission sur l’ensemble du territoire avec, comme toujours, des projets sur-mesure. « Nous avons une équipe d’environ 35 artistes qui travaillent sur des univers et des disciplines différents, nous sommes un vrai vivier de créativité ».

Hasard du calendrier, le film documentaire retraçant l’histoire de la compagnie, « Le repaire des contraires » de Léa Rinaldi, sera projeté pendant 3 semaines à l’Espace Saint-Michel de Paris, dès ce mercredi 1er novembre avec des séances à 16h et 20h. Présenté au Festival de Cannes, lauréat du prix des droits de l’Homme de la Guadeloupe, le documentaire retrace l’histoire de l’association en suivant les aléas de la vie du chapiteau, notamment le tragique incendie qui l’a réduit en cendres en 2019. Mais comme le dit Nausa Thomasi elle-même, « la Compagnie des contraires ne s’essouffle jamais ».