Fort heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. La tempête Ciaràn, qui a frappé l’Ouest du pays la semaine dernière, aura laissé quelques stigmates en Vallée de Seine, placée quelques jours en vigilance orange, sans pour autant provoquer les mêmes dégâts qu’en Bretagne. Mais ce n’est pas pour autant que la ville de Mantes-la-Jolie ne l’a pas sentie passer : plusieurs chutes d’arbres ont été signalées au sein de la commune, parfois sur les routes, parfois sur les véhicules de Mantais désabusés. Parcs et espaces verts ont d’ailleurs dû fermer leurs portes sur la quasi-totalité du territoire, en raison des dangers provoqués par le vent.
Les riverains de la rue Paul Codos, à Poissy, se sont eux aussi fait une belle frayeur avec le passage de la tempête. Le bardage métallique d’un immeuble s’est envolé sous la puissance du vent, le jeudi 2 novembre en fin de matinée. Les plaques ont chuté d’une hauteur de 9 étages, heureusement sans faire de blessés. Le secteur a même été bouclé pendant une partie de la journée le temps de sécuriser le bâtiment.
Comme si une tempête ne suffisait pas, Domingos a succédé à Ciaràn pendant le week-end, heureusement sans les mêmes conséquences : les vents ont atteint jusqu’à 75 km/h, avant un retour à la normale progressif lundi.
Plus de peur que de mal, donc, avec uniquement des dégâts matériels à signaler dans le nord des Yvelines. Malheureusement, ce ne fut pas le cas partout : trois personnes ont perdu la vie en France à cause de la tempête. Un chauffeur routier a été tué par un arbre tombé sur son poids-lourd dans l’Aisne, tandis qu’un septuagénaire a fait une chute mortelle au Havre, après avoir été heurté par un volet de son habitation.
Plus récemment, un agent d’Enedis est mort samedi soir alors qu’il intervenait pour remettre en service le réseau électrique. À l’heure où nous écrivons ces lignes, près de 100 000 foyers sont toujours privés d’électricité en Bretagne et en Normandie.