Plus d’une centaine de manifestants inquiets de « la transformation de Renault-Flins »

Le 15 novembre, la CGT de Renault-Flins avait appelé à manifester devant l’usine de la marque au losange. Environ 250 personnes ont répondu présent ainsi que quelques invités de marque comme Sophie Binet, la secrétaire générale de l’organisation syndicale.

Avec l’arrêt de la production de la Zoé, plus aucune voiture neuve ne sortira de l’usine de Renault-Flins. Une échéance qui fait encore grincer la CGT, qui avait lancé un appel à manifester le 15 novembre devant le site de la marque au losange. Sophie Binet, la secrétaire générale de l’organisation syndicale, en a profité pour marquer son soutien aux travailleuses et travailleurs. « À Flins, on nous dit « pas de soucis, l’emploi va être maintenu », sauf que les activités proposées sur le site ne vont pas garantir l’emploi » a-t-elle déploré à 78Actu. De son côté, Ali Kaya, le représentant du syndicat au sein de Renault-Flins se plaignait de « projections économiques largement en dessous des objectifs ».

Quant à Stéphane Radut, le directeur de l’usine, il martelait le contraire dans notre édition n°365 : « Grâce à l’arrivée de nouvelles activités en lien avec la mobilité et l’économie circulaire, nous avons déjà 600 emplois d’assurés. Il en reste donc 400 à trouver pour atteindre les 3 000. » Par ailleurs, il se félicitait de travailler en bonne intelligence avec tous les ­partenaires sociaux.