Le directeur de l’école Notre-Dame condamné pour « abus de confiance »

Pour des faits commis lorsqu’il était en poste dans un lycée professionnel dans le Nord, Vincent Fleter - actuellement directeur de Notre-Dame de Mantes-la-Jolie et Saint-Louis de Bonnières-sur-Seine - a été condamné le 16 novembre à 65 000 euros d’amende pour « abus de confiance ».

L’actuel directeur des écoles privées Notre-Dame de Mantes-la-Jolie et Saint-Louis de Bonnières-sur-Seine a été rattrapé par une vieille affaire lorsqu’il était à la tête d’un lycée professionnel à Lambersart (Nord). Le 16 novembre, il a comparu devant le tribunal correctionnel de Lille pour « abus de confiance ».

Les faits reprochés étaient d’avoir validé des travaux fictifs ou plus chers que le prix du marché quand il fallait rénover cet établissement. Ces prestations bénéficiaient à un autoentrepreneur local, Dominique Looten, qui était entendu pour « complicité d’abus de confiance » et « travail dissimulé ». Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis.

Le plaignant était l’Organisation de gestion de l’enseignement catholique (OGEC) qui a remarqué que sur l’enveloppe de 400 000 euros allouée aux travaux de l’établissement de Lambersart, 150 000 euros manquaient à l’appel selon les journalistes de la Voix du Nord. « La partie civile a fait état d’une trentaine de factures payées sans travaux et d’un numéro de duettistes assez formidable entre les deux prévenus » notaient-ils.

Vincent Fleter s’est tout de même défendu de « tout enrichissement personnel ni malversation de sa part » comme le relate 78Actu. Pour le site d’actualités locales, Thierry Buisson, président de l’Ogec des écoles de Mantes-la-Jolie et Bonnières-sur-Seine : « Il m’avait prévenu. Je le vois agir dans son travail au quotidien, il a été transparent et c’est une affaire ancienne. Je n’ai donc aucune raison de douter de sa parole. »

Malgré sa défense, Vincent Fleter a été condamné à payer conjointement avec l’autre prévenu la somme de 65 000 euros de dommages et intérêts. Cette condamnation n’a pas été inscrite au volet B2 de son casier judiciaire et Vincent Fleter, envisage pas de faire appel.