Mobilités douces: la Ville et les habitants se concertent

À l’initiative de la Mairie, une réunion publique avait lieu le 2 décembre à l’Espace Boris Vian, afin d’évoquer les mobilités douces et les futures transformations dans la Ville comme le passage à 30km/h et l’éventuelle implantation des trottinettes et vélos électriques.

Ville d’Achères

« Il est impératif de revoir nos modes de mobilités et c’est à nous, collectivités, d’initier aussi ce changement » lance Marc Honoré, le maire d’Achères, pour débuter la réunion publique du 2 décembre centrée sur l’avenir des mobilités dans la ville. Parmi les dossiers épineux, le passage en zone 30 dans toute la commune et la création de pistes cyclables, pour harmoniser et sécuriser les rues, et favoriser la cohabitation de tous les usagers. Pour convaincre ses concitoyens, l’édile s’appuie sur les chiffres de l’Institut Belge pour la Sécurité Routière, la référence dans le milieu de la sécurité routière.

La distance de freinage sera réduite de moitié, il y a 9 fois plus de chances de survie en cas d’accident entre un piéton et un automobiliste à 30km/h que 50km/h et le champ de vision est augmenté. Par ailleurs, cela permettra à Achères de supprimer quelques incohérences comme la rue Saint-Germain à 30km/h alors que les rues perpendiculaires sont à 50km/h. Quant au centre-ville, lui aussi verra sa limitation de vitesse se conformer à ce changement. Cet abaissement permettra à la Ville de créer plusieurs pistes cyclables. Des aménagements de la voirie sont donc à prévoir pour le premier trimestre 2024. À la fin de cette présentation, il y avait peu d’objections dans une salle trop peu remplie au goût de Marc Honoré.

Celle vraiment attendue était l’offre de vélos et de trottinettes électriques proposée par GSPEO, « qui ne coûte rien ni à la Ville ni à la communauté urbaine » rappelle Eddie Aït, présent ici en tant que vice-président délégué aux mobilités au sein de la CU et non en tant que maire de Carrières-sous-Poissy. Habitué à défendre son projet, l’édile carriérois rappelle les règles mises en place entre GPSEO et l’opérateur TIER comme la sécurité, l’encadrement et la formation de la police. « Il y en a déjà qui circulent dans la ville et elles ne respectent pas le code de la route » objecte une Achèroise. « Les dispositifs électriques sont maintenant immatriculés » rétorque Eddie Aït. Si la mairie décide d’implanter ce service, 29 stations ont été identifiées et Achères sera intégrée au pôle urbain Poissy-Carrières-sous-Poissy.

Un autre participant émet une deuxième remarque : « Nous aurions aimé avoir cette présentation en amont du sondage ». En effet, Marc Honoré a lancé une consultation publique depuis le mois de novembre via l’application « Achères et vous ». Actuellement, sur les 500 participants, le « non » regroupe un peu plus de la moitié des votes…