Fin de l’incertitude pour la classe de CM1B de l’école Paul Bert

Lors de la rentrée scolaire, la classe de CM1B de l’école élémentaire Paul Bert accueillait une nouvelle enseignante. Or il s’avère que celle-ci n’était qu’institutrice stagiaire et devait retourner régulièrement à l’université. Une solution a été trouvée le 24 novembre.

Ecole Paul Bert

Sandra Pontinha, élue FCPE à l’école Paul Bert de Conflans-Sainte-Honorine, s’inquiétait depuis le début de l’année pour la classe de CM1B dans laquelle se trouve sa fille. Une nouvelle institutrice débarque en remplacement d’une collègue en congés maladie mais celle-ci se trouve être institutrice-stagiaire, ce qui signifie qu’elle doit retourner régulièrement sur les bancs de l’école pour finir son cursus.

« Au début elle était sur un rythme de 2 semaines/2 semaines mais depuis la Toussaint, c’est passé à 3 semaines/3 semaines » explique-t-elle, « et normalement dans ces cas-là, il y a un autre stagiaire qui fait le biseau. » Sans enseignant régulier, les enfants ont alors dû mal à former un groupe et les méthodes différentes rendent le suivi pédagogique difficile. Certains sont même envoyés dans des classes de niveaux différents et ne peuvent assister aux cours qu’en tant que simple spectateur. De plus, les élèves commencent à devenir anxieux, ne veulent plus retourner à l’école lorsque leur professeure s’absente : « C’est à partir de ce moment-là, que nous, parents, nous avons commencé à monter au créneau. »

« Nous sommes profondément préoccupés par l’impact psychologique de cette situation sur nos enfants ainsi que sur leur parcours éducatif » clame Sandra Pontinha, qui alerte alors la direction académique et l’inspecteur de l’Éducation nationale. Le 23 novembre, la veille du départ de l’institutrice pour trois nouvelles semaines, l’élu FCPE est reçue par la nouvelle inspectrice académique. Si elle lui assure de prendre le sujet à bras le corps, en revanche, elle n’est pas en mesure de trouver un professeur remplaçant.

Mais le lendemain, tout est bien qui finit bien. À 13 h le téléphone sonne : un remplaçant est bien présent et cela jusqu’à la fin de l’année. « Nous croisons les doigts pour que cela soit bien le cas, nous resterons vigilants, c’est certain » assure-t-elle.