Des représentants de l’ARS, des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), de la CPAM mais aussi de la Préfecture étaient réunis dans la salle des mariages de la mairie de Limay pour signer le premier contrat local de santé pour la commune, et le huitième du département. En théorie, celui-ci doit permettre de faciliter l’accès aux soins pour les Limayennes et Limayens, en coordonnant les différents acteurs cités plus haut, auxquels s’ajoutent le Département et le Groupement Hospitalier du territoire des Yvelines Nord.
Le contrat doit d’abord permettre d’optimiser l’offre de santé, afin de rendre la commue attractive pour les médecins, qu’ils soient généralistes ou spécialistes. C’est en ce sens que la Maison de santé intercommunale a été inaugurée il y a maintenant 2 ans. « On n’a pas attendu de signer le contrat pour mener des actions, souligne le maire Djamel Nedjar. L’idée c’est de faire venir des médecins avec une patientèle vide. On a eu une nouvelle médecin qui est arrivée il y a quelques mois, et qui a repris la patientèle des deux médecins précédents. On attend un troisième généraliste qui pourrait venir dans les prochains mois. On a désormais deux orthophonistes, ce qui est une denrée rare ».
Le contrat local de santé doit également rendre plus lisibles les supports de communication, et multiplier les permanences des différents acteurs de santé, « pour qu’au delà des outils de formation, on ait des gens physiques », souligne David Hanchard, pilote du contrat local de santé pour la Ville. Tout en luttant contre les freins d’accès à la santé, que ce soit en accompagnant les habitants face à la dématérialisation, ou en aidant les personnes ne maîtrisant pas le français. Sans parler des actions de sensibilisation : 3 journées « Limay se refait une santé » se sont déroulées dans ce cadre à l’espace culturel Christiane Faure, depuis début novembre, pour aborder le sujet du diabète, des maladies rénales et de la santé des femmes.
« On a des touches pour faire venir un cabinet dentaire, on est en négociations », ajoute le maire. L’année prochaine, des actions sont également prévues pour aborder le sujet de la santé mentale.