Le Yolin, nouvelle spécialité du territoire, a droit à son concours culinaire

Sous l’impulsion du chef Laurent Trochain, un grand concours de recette de Yolin est ouvert aux particuliers et professionnels, du 26 janvier au 26 février.

Crédits : Le Yolin

Qui réalisera la meilleure recette de Yolin ? Afin de mettre en avant la richesse de notre territoire, l’association E.A.T (Entrepreneurs, Artisans, Territoire) présidée par Laurent Trochain organise un concours culinaire, du 26 janvier au 26 février, autour de cette ­récente spécialité des Yvelines.

Si vous ne la connaissez pas encore, c’est tout à fait normal. Elle fut imaginée par le chef du restaurant Numéro 3, au Tremblay-sur-Mauldre, après avoir échangé avec de nombreux restaurants et artisans du département. « Cela fait un an que je suis sur cette démarche, se souvient Laurent Trochain. L’idée était de créer une identité culinaire pour mettre en avant nos producteurs, encore plus avec l’arrivée des JO ». De quoi remédier à l’absence de spécialité salée provenant des Yvelines, si l’on met de côté les préparations sucrées, comme le Saint-Germain.

Comme le dit le chef lui-même, le Yolin, « c’est une recette ouverte » : de la farine, du lait et des œufs. Ce sera alors à chacun de se l’approprier, en y ajoutant sa touche personnelle, tant quelle provient d’un producteur local. « C’est comme une base de quiche sans pâte, souligne Laurent Trochain. Dans la quiche, tout le monde met ce qu’il veut ».

Avec ce grand concours, chaque Yvelinois – particulier ou professionnel – peut laisser aller son imagination en ajoutant au moins trois produits locaux. Pour participer, rien de plus simple : il suffit de s’inscrire sur le site dédié le-yolin.fr, et déposer son idée de recette en identifiant les produits utilisés, avec le nom et l’adresse de l’artisan ou du commerçant chez qui on s’est fourni. Une liste référençant pas moins de 300 producteurs et artisans locaux est d’ailleurs à retrouver sur le site du concours.

Le Yolin, une fois cuit au four à température moyenne dans un contenant creux, peut être dégusté chaud ou froid, en entrée ou en plat. Il peut aussi être démoulé et posé sur une assiette avec une décoration, une garniture. Il est possible de joindre une photo à sa candidature, mais cela n’est pas obligatoire. « L’important, c’est vraiment d’identifier les produits locaux utilisés, insiste Laurent Trochain. On peut départager et voir si cela matche ou pas, uniquement avec une recette théorique ».

Le jury chargé de sélectionner les recettes est composé de chefs étoilés Michelin, et de partenaires de l’association. À l’arrivée, il n’y aura pas un, mais 259 gagnants, soit 1 par commune. Ils verront alors leur recette publiée dans le livre du Yolin, qui sortira le 26 juin et qui recensera la meilleure recette élue dans chaque ville yvelinoise. « Il y aura même une grande dégustation publique à la sortie du livre », ajoute le chef du Numéro 3. Maintenant, aux fourneaux !