Dans la rubrique « Faits divers », ce sont les malfaiteurs qui sont les protagonistes des articles. Mais les victimes dans tout cela ? Comme l’a rapporté une famille victime de « home-jacking » début janvier à 78Actu, celle-ci vit « les volets fermés ». Les faits se sont déroulés le 6 janvier 2024.
Dans ce pavillon situé à Rosny-sur-Seine, une fille de 17 ans, deux garçons âgés de 22 et 24 ans, ainsi que leurs compagnes et deux bébés, passent un samedi tranquille. Jusqu’à ce qu’en début de soirée, un homme toque à la porte. Comme le rapporte 78Actu, le fils qui est venu ouvrir se prend la crosse d’un pistolet dans le nez et voit 3 hommes pénétrer dans le domicile.
Ils braquent la benjamine de la famille et continuent de progresser dans la maison. Le fils encore indemne veut s’interposer mais les cambrioleurs lui hurlent « allonge-toi ou je te fume ». Craignant pour sa vie, il décide de s’exécuter. Et là, patatras, comme l’indique le site web d’information, le braqueur peut-être amateur se dit qu’il y a trop de monde et indique à son groupe qu’il préfère rebrousser chemin. Ses acolytes s’exécutent mais les deux fils ne voient pas cette retraite d’un bon œil.
Ils décident d’aller rattraper les cambrioleurs lorsque ceux-ci montent dans leur voiture. Une bagarre survient entre un des assaillants et les deux frères, ceux en supériorité numérique réussissant à maîtriser la personne toute seule. Toutefois, comme le mentionne 78Actu, l’un des deux jeunes hommes s’est fait rouler sur le pied par le véhicule des malfaiteurs dans une tentative de le renverser durant leur fuite, lui occasionnant plus de huit jours d’ITT. Même nombre de jours d’ITT pour son frère à cause de la blessure sur le visage occasionnée par le coup de crosse.
Par ailleurs, la police ayant été alertée, elle a pu arrêter le suspect immobilisé. Il s’agit d’un jeune homme de 17 ans, domicilié en Seine-Saint-Denis. Il a été remis en liberté à l’issue de sa garde à vue le temps de l’enquête. Celle-ci a été confiée à la Division de la criminalité territoriale afin d’identifier les deux autres complices.