« Des vulnérabilités tant internes qu’externes ». La Chambre Régionale des Comptes d’Île-de-France (CRC) a contrôlé la gestion du CHIPS depuis 2017, et pointe du doigt un établissement « financièrement fragile », soulignant un passé difficile avec le projet avorté de site unique, qui a laissé une dette importante. De plus, le retard dans l’organisation des soins, lié à un processus de fusion laborieux, a engendré un déficit d’investissement.
Le soutien important de l’État, amorcé en 2015, a permis au CHIPS de reconstruire une partie de ses bâtiments. Cependant, selon la CRC, la « stagnation des recettes d’activité » empêche la « trajectoire de redressement financier » amorcée par l’établissement. Le développement de l’offre de soins est limitée par « les tensions en matière de recrutement des personnels médicaux et soignants », tandis que l’intérim a fortement augmenté et que « le recours aux heures supplémentaires bute sur les plafonds réglementaires, voire les dépasse de manière relativement fréquente ».
En conclusion de son rapport, la CRC ajoute qu’« à l’issue de son contrôle des comptes et de la gestion, la chambre formule deux recommandations concernant la régularité ».