Le réalisateur Gilles de Maistre a lancé le Festival du film francophone pour la jeunesse

Après la projection de son nouveau film « Le Dernier Jaguar », le cinéaste a répondu aux questions du public à l’occasion du lancement du festival muriautin, le mercredi 7 février au cinéma Frédéric Dard.

« Ça m’a choqué, ça donne envie de sauver la nature ». Quand le jeune Ismaël donne son sentiment à la fin de la projection, le réalisateur Gilles de Maistre sait que son message est passé. Le cinéaste multi-récompensé était présent au cinéma Frédéric Dard des Mureaux, le 7 février, pour la projection de son nouveau film « Le Dernier Jaguar », en ouverture du Festival du film francophone pour la jeunesse.

Ce récit familial est la suite spirituelle du plus gros succès de son auteur, « Mia et le lion blanc » (2018). La jeune Autumn, qui vit à New York après avoir grandi en Amazonie, entreprend une quête à travers sa terre natale pour retrouver Hope, le jaguar avec lequel elle a passé son enfance, alors que ce dernier est traqué par des trafiquants.

La raison d’être du long-métrage, c’est son message sur l’importance de préserver la faune, et d’être fidèle à ses idéaux. Et à voir l’enthousiasme des enfants, à deux doigts de se bousculer pour poser leurs questions à Gilles de Maistre, nul doute qu’ils ont été réceptifs. « C’est toujours ce qu’on cherche à faire avec nos films, avoue le réalisateur. On essaye, avec de belles histoires comme celle-là, de montrer que la nature est en danger et que ça vaut la peine de la défendre ».

La principale interrogation du jeune public résidait autour des conditions de tournage. Car c’est bien un véritable jaguar qui partage l’écran avec l’actrice principale Lumi Pollack, donnant lieu à des scènes où la complicité entre la jeune fille et l’animal crève les yeux. « ça nous a pris 4 ou 5 ans de faire le film, notamment le travail avec Lumi qui a passé 1 an à s’occuper de ce bébé jaguar, raconte Gilles de Maistre. Elle a déménagé des États-Unis pour venir s’installer au Mexique, et elle a créé cette relation que vous découvrez à l’écran ».

Même si le film frôle parfois la naïveté à force d’appuyer son message, et propose de (trop ?) nombreux gags grotesques, ses bonnes intentions ont conquis le public. De quoi lancer avec succès le 8ème Festival du film francophone pour la jeunesse, qui s’est déroulé jusqu’à ce mardi 13 février.