En 2023, un couple et ses deux enfants décident de s’installer dans un pavillon épônois qui deviendra rapidement le théâtre d’une situation macabre. En effet, d’après les informations du Parisien, le corps d’un bébé de 15 mois est découvert fin juin par le SMUR et la police qui s’étaient rendus sur place.
Des analyses sont donc effectuées sur le corps du nourrisson et les médecins découvrent des signes de rachitisme, une maladie de la croissance et de l’ossification chez le nourrisson, causée, entre autres, par des carences alimentaires et de vitamine D, ce qui aurait provoqué l’arrêt cardiaque de l’enfant. Ils remarquent également que la mère de l’enfant est très maigre et souffrait également de carences durant la grossesse. Toujours d’après le quotidien d’informations régionales, l’aîné de la famille présente également des traces de rachitisme.
Une information judiciaire a été donc ouverte pour déterminer les circonstances qui ont amené ce décès. Les deux parents, un homme et une femme de 32 ans, ont été auditionnés par les forces de l’Ordre le 15 février. Malgré les points soulevés par les spécialistes, ils ont contesté la malnutrition de leurs deux enfants. D’après une source proche du dossier qui s’est entretenue avec Le Parisien, « il n’y a aucun élément formel entre le rachitisme et le décès. C’est un dossier où il y a beaucoup de médical. Seuls des experts pourraient orienter l’enquête dans un sens ou un autre ».
Selon l’enquête de voisinage effectuée, tout le monde s’accorde à dire que c’est un couple discret, « tellement que je ne les reconnaîtrais pas si je les croisais dans la rue » ajoute l’un d’eux au quotidien d’informations régionales.
Le couple épônois est ressorti libre de la garde à vue.