Une saisie de près d’un demi-million de fichiers pédopornographiques

Quatre personnes venant des Yvelines et du Val-d’Oise ont été arrêtées par les gendarmes de la section de recherches de Versailles pour détention de fichiers pédopornographiques. L’un d’entre eux a été condamné à 12 mois de prison ferme.

La-Queue-lez-Yvelines, La Celle-Saint-Cloud, Conflans-Sainte-Honorine pour les Yvelines. Herblay pour le Val-d’Oise. Les enquêteurs de la C3N (Centre de lutte contre les criminalités numériques) de Versailles ont réalisé un sacré coup de filet en arrêtant 4 personnes provenant de ces villes. Il leur est reproché de détenir tous ensemble plus de 400 000 fichiers pédopornographiques. D’après les informations du Parisien, ces interpellations ont eu lieu le 4 mars, lors de la journée mondiale contre l’exploitation sexuelle. Placés en garde à vue, ils ont tous reconnu les faits et deux d’entre eux ont même préféré être jugés en comparution immédiate. Cela concerne l’habitant de la Queue-lez-Yvelines et celui de La Celle-Saint-Cloud.

D’après le quotidien d’informations régionales, le Queutois de 40 ans avait déjà des antécédents judicaires de même nature et les expertises psychiatriques ont révélé qu’il y avait un fort risque de passage à l’acte. Il a écopé de 12 mois de prison ferme et surtout d’un suivi psychologique et psychiatrique. Quant au Celloclodoaldien, c’est également un récidiviste puisqu’il avait été condamné en 2007 pour des faits commis entre 2004 et 2005. Il avait à l’époque quinze ans. Finalement, il ne sera jugé qu’en avril car une expertise ­supplémentaire doit être effectuée.

Ce mercredi, c’est l’habitant de La Celle-Saint-Cloud qui a comparu devant le tribunal correctionnel de Versailles. Ce consultant en informatique de 36 ans sera finalement jugé début avril le temps de réaliser une expertise supplémentaire. Ce trentenaire est lui aussi un récidiviste. En 2007, il avait déjà été condamné et incarcéré pour des faits commis en 2004 et en 2005, quand il n’avait qu’une quinzaine d’années.

Toujours selon le Parisien, les internautes d’Herblay et de Conflans-Sainte-Honorine attendent la fin des analyses numériques pour être présentés devant la cour. En effet, les gendarmes expliquent que malgré les éventuelles suppressions de fichiers, ils disposent de programmes informatiques qui peuvent les retrouver.