Le 10 mars vers 4 h du matin, les forces de l’Ordre interviennent au niveau de la rue Richard Byrd de Mantes-la-Jolie. Sur place, les policiers découvrent deux jeunes femmes – 18 et 20 ans – dont l’une d’elles a les mains ensanglantées. Celles-ci expliquent qu’elles ont été frappées par leur oncle, qui a ensuite pris la fuite, et qu’elles doivent se rendre à l’hôpital François Quesnay où une troisième victime est prise en charge. Suite à cela, une ITT de 45 jours était délivrée à la plus jeune des victimes (fracture de la main droite et multiples contusions) ainsi que des ITT de 15 et 6 jours.
D’après les premiers éléments de l’enquête, l’homme de 22 ans a utilisé une barre de fer pour frapper ces deux jeunes femmes, objet qui a été retrouvé sur les lieux de l’agression. Le jour même, il se présente au commissariat après avoir été contacté téléphoniquement par les enquêteurs. Lors de son audition, il reconnaît « un incident avec ses nièces » après avoir appris qu’elles s’étaient faites livrer une bonbonne de protoxyde d’azote.
À l’issue de la mesure de garde à vue, le Mantais est déféré au tribunal judiciaire de Versailles dans le cadre d’une comparution immédiate. Il écope de 2 ans d’emprisonnement, dont 18 mois avec sursis probatoire pendant 2 ans, peine assortie de diverses interdictions et de l’obligation d’indemniser les victimes.