Recruté depuis deux jours, le dealer se fait déjà arrêter

Le 27 mars, la brigade de Mantes-la-Jolie a arrêté un petit dealer de drogue. Dénoncé par deux toxicomanes, celui-ci a avoué faire du trafic que depuis deux jours.

Il n’atteindra pas ses 43 annuités de cotisation. Le matin du 27 mars, dans le secteur Godeau et Matisse du Val-Fourré, les effectifs de la BAC de Mantes-la-Jolie mettent en place un dispositif de surveillance après avoir constaté des transactions sur ce point de deal référencé. Cette opération s’avère fructueuse puisque les policiers ont pu comptabiliser une quinzaine de ventes en moins d’une heure.

Des acheteurs – deux toxicomanes de 39 et 45 ans – sont interpellés tandis que leur dealer, un Mantais de 18 ans, est rapidement identifié. Les forces de l’Ordre font alors le tour des bâtiments à la recherche de produits stupéfiants et tombent sur un sachet zippé aimanté et fixé sur la porte métallique d’une trappe. À l’intérieur de celui-ci se trouvent 50 grammes de résine de cannabis, 78 grammes d’herbe de cannabis, 12 grammes d’héroïne et 9 grammes de cocaïne, méticuleusement ­conditionnés.

Les toxicomanes sont entendus librement au sein du commissariat. Celui proche de la quarantaine reconnaît avoir fait l’acquisition de deux « pipettes » de cocaïne et de la résine de cannabis. De plus, il précise qu’il se fournissait sur ce même point de deal depuis environ 6 ou 7 ans. Quant au second, il est trouvé en possession d’une bonbonne d’héroïne, et balance directement le jeune adulte comme étant son ­fournisseur.

Celui-ci est donc interpellé et placé en garde à vue. En plus des 210 euros en liquide qu’il portait sur lui, la perquisition de son domicile permet de mettre la main sur 350 euros, d’un sac plastique contenant des sachets de conditionnement de produit stupéfiant et de deux téléphones portables. Durant son audition, le mis en cause, confronté aux éléments à charge, admet alors vendre « depuis 2 jours » des produits stupéfiants au profit d’un tiers, pour 100 euros. Remis en liberté, il sera jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité le 3 juillet. Un coup de plus pour l’opération « Place nette » mise en place par le chef de l’Etat…