CUBBE. D’un côté l’explication rationnelle : avec deux « b » sinon il serait impossible de trouver le groupe de rock yvelinois en tapant son nom sur les moteurs de recherches. De l’autre, l’explication un peu plus poétique. Prononcé une par une en phonétique anglaise, les lettres donnent « see U Baby », « à la prochaine » en traduction littérale. Cette omniprésence de la langue de Shakespeare – les chansons le sont également, « plus simple » à manier – est dû à son fondateur Alex. Professeur dans la vie, il a passé une partie de son enfance à Los Angeles dans le même collège que David Hallyday.
D’ailleurs, s’il n’a pas la notoriété du fils de l’ancienne star du rock français, il n’est pas non plus un inconnu dans le paysage musical yvelinois. Depuis près de dix ans, il se produit un samedi sur deux au niveau de la place du Marché-Neuf à Saint-Germain-en-Laye, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il mouille. Ampli, guitare à la main et tatouée sur le bras, le musicien passe près de deux heures dans la ville natale de Louis XIV afin d’égayer les passants. Et même lorsqu’il part en vacances au Pays Basque, Alex prend tout son attirail pour continuer à jouer de la gratte.
Quand il rejoint ses autres compères – Guillaume, Erwan et Sylvain – c’est pour chanter des textes plutôt romantiques et mélancoliques. « Je suis plus groupe mélodique que rythmique » précise le leader de CUBBE, ce qui lui fait préférer les Beatles aux Rolling Stones. Sinon, Alex revendique quelques inspirations du côté de Queen, Nirvana et Muse. Avec 17 morceaux à son actif et 5 clips dont certains ont été visionnés plus de 30 000 fois, ils ont assez de matière pour se produire sur scène. Ce sera le cas le 27 avril au club Péguy de Poissy grâce à Françoise Crozat, leur fan numéro 1, directrice de cette maison de quartier et aussi manager du groupe. Même si une légère appréhension réside: « Il y aura nos compositions et quelques reprises pour que le public puisse se raccrocher à des thèmes connus et créer une osmose. »