Alors qu’ils étaient en couple depuis 2015, un homme et une femme habitant à Gargenville décident de se séparer en 2020. En effet, le mari a levé la main sur sa femme qui a porté plainte. Le tribunal judiciaire de Versailles avait alors prononcé contre le mari une interdiction de rentrer en contact avec son ancienne conjointe. Par ailleurs, de cette union sont nés 2 enfants, aujourd’hui âgés de 4 et 7 ans. Cependant en 2022, la femme décide de laisser une autre chance à son ex-époux, le laisse revenir dans le domicile conjugal et tente même d’annuler l’ordonnance de restriction. « En tant que conjoint, il est problématique, explique-t-elle à la barre du tribunal judicaire de Versailles le 19 avril, mais c’est un père formidable ». En effet, elle a même demandé au club de Judo de fournir un certificat affirmant qu’il venait bien chercher ses enfants et qu’il s’investissait. Un troisième enfant, une petite fille, est même né il y a deux mois mais celle-ci n’est pas reconnue par son père. « C’était pour éviter d’avoir des problèmes avec la Justice, à cause de l’ordonnance » justifie la Gargenvilloise.
Toutefois, l’homme n’a pas changé. Le 11 mars 2024, il tente de poignarder un homme à la gare de Gargenville. Il s’agit d’un ami de la famille de son ex-femme. Les griefs entre ces deux personnes sont inconnus. Armé d’un couteau de cuisine, il lui inflige deux petites traces rouges au niveau de l’épaule. L’ex-mari appelle ensuite son ancienne femme car il veut se changer et est également à la recherche d’anciens téléphones. Comme elle ne sait pas de quoi il parle, il va l’appeler six fois en répétant toujours les mêmes mots : « T’es qu’une pute, une salope. » Il revient tout de même chez elle, alors qu’elle est en train de préparer à manger pour ses enfants. La mère de famille reste floue, assurant qu’ils n’ont rien entendu de cette dispute ou des autres qui auraient pu survenir dans le passé. Toutefois, il semblerait qu’elle ait été au téléphone avec sa mère et, moins loquace que d’habitude, celle-ci a décidé de prévenir la police.
Les forces de l’Ordre arrivent et placent l’ex-conjoint en garde-à-vue. Ses auditions sont tendues et il refuse de les signer. Dans sa cellule, il commence même à s’embrouiller avec un autre détenu. Une fonctionnaire de Police tente de les séparer, il l’insulte puis la menace. Elle porte plainte. Pour toutes ces actions, il a été jugé le 19 avril. Multirécidiviste – 18 condamnations depuis 2014 – il a écopé de cinq mois de prison, doit indemniser chaque enfant à hauteur de 300 euros ainsi que la policière pour un montant de 450 euros.