Il n’est même pas encore 16 h 30, heure de la fameuse séance de dédicaces. Et pourtant, une longue file d’attente traverse la Librairie du Pincerais jusqu’au trottoir de la rue du Général de Gaulle, sous quelques regards curieux. « C’est qui ? » demande un badaud en passant. « Quand même, c’est Joël Dicker ! » lui rétorque une fan.
Des Pisciacaises et Pisciacais de tous les âges ont fait le déplacement pour ce petit événement : l’auteur suisse, à qui l’on doit de grands succès du « page turner » comme « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert », « L’Énigme de la Chambre 622 » ou encore « L’Affaire Alaska Sanders », est allé à la rencontre de ses lectrices et lecteurs pendant 2 h pour dédicacer son tout dernier roman, le septième, intitulé « Un Animal Sauvage ». Le pitch ? Deux malfaiteurs sont sur le point de dévaliser une grande bijouterie de Genève, mais ce braquage est loin d’être un banal fait divers.
Pas de meurtre, donc, comme point de départ de ce nouvel ouvrage. Mais ce n’est pas pour autant qu’on ne retrouve pas les ingrédients qui ont fait le succès de l’auteur : puzzle à démêler, flashbacks pleins de surprises, retournements de situations… Cette nouvelle intrigue maligne et réglée comme une montre suisse apporte son lot de divertissement, sans avoir la prétention de révolutionner le genre. De quoi ravir les quelques millions d’adeptes qui attendaient de pied ferme cette nouvelle sortie. Pendant 2 bonnes heures, Joël Dicker a fait chauffer son stylo et a pu échanger avec ses admiratrices et admirateurs, dont certains visages familiers : il y a 2 ans, le romancier avait déjà franchi les portes de la Librairie du Pincerais à l’occasion de la sortie de « L’Affaire Alaska Sanders ». Le fruit d’une amitié nouée avec le propriétaire des lieux, Thomas Chardon.