Deux jeunes de 19 ans, l’un originaire de Mantes-la-Ville, l’autre habitant sur Paris XI ont tenté de faire passer des téléphones, les accessoires associés ainsi que des stupéfiants dans la prison de Bois d’Arcy par le biais de catapultes. Le Mantevillois est un habitué, depuis 3 mois, il en est à son 4ème ou 5ème coup du même type, encaissant au passage 150 euros à chaque fois. Cependant, il a un crédo : ne pas regarder ce qu’il y a dans le sac, ni demander qui est le commanditaire.
Alors qu’il n’a pas le permis, il rejoint deux autres personnes – dont celle venant de Paris – à bord d’une Citroën C3 au niveau de la gare des Mureaux. En tout ils sont donc quatre dans le véhicule puisque le Mantevillois a emmené avec lui un de ses amis d’enfance mineur. Le petit groupe part alors vers « Bois d’Ar » en cet après-midi du 23 avril. Sauf qu’en arrivant aux abords de la prison, une patrouille de police trouve la citadine suspecte. En effet, le parechoc tient presque par l’opération du Saint-Esprit. S’engage alors une petite course poursuite qui se finit dans l’impasse rue de Bourgogne. Le conducteur n’arrive pas à prendre la fuite car il a une foulure à la cheville, blessure qu’il s’est fait la semaine d’avant en vélo. Le mineur finira par être arrêté, idem pour le Parisien qui essayait de se débarrasser des paquets en les jetant au-dessus d’un box. Quant au quatrième larron, il n’a toujours pas été retrouvé.
Devant le tribunal de Versailles deux jours plus tard, la Justice doit trancher le cas des deux majeurs. Le Mantevillois a tout avoué, sans regretter d’avoir fait une « bêtise », il est conscient que ses actes doivent être punis. Il écope donc de 12 mois de prison, dont 6 avec sursis, avec aménagement de peine pour les 6 autres. Quant à son compère, ce sera 8 mois ferme au sein… de la prison de Bois d’Arcy. Autre peine qui pourra les faire cogiter sur leurs méfaits : les larmes de leurs mères présentes durant le procès.