Depuis plus d’un an et demi, un Mantais de 50 ans est sous anxiolytique suite à son agression dans un bus. Toujours en syndrome de stress post traumatique, il ne travaille plus et reste chez lui quasiment à longueur de temps. Sa femme commence à en avoir marre de le voir si apathique et le somme de reprendre sa vie en main. Le 24 avril, après une nouvelle remontrance de son épouse, il s’énerve, la frappe derrière la tête à coups de poing et dans le ventre à coup de pieds, alors que leurs trois enfants sont juste dans une pièce à côté. Suite à cet acte, il finit par se rendre lui-même au commissariat de Mantes-la-Jolie. Lors de sa garde-à-vue, il se justifie en déclarant que c’est la faute de sa femme, qu’elle le rabaisse tout le temps. Cependant, il finit par admettre qu’il n’aurait jamais dû faire cela.
À la barre du tribunal de Versailles le 16 mai, il dit que les disputes n’atteignent jamais ce niveau de violence. Pourtant, les auditions des enfants par l’administratrice ad hoc montrent que ce n’est pas la première fois, celui du milieu précisant même que « c’est maman qui a pris le plus ». La cour décide donc de le condamner à 8 mois de prison avec sursis ainsi qu’une indemnité de 300 euros pour chaque enfant. Le couple a prévu de divorcer, « il faut le faire pour les enfants » avait soufflé le Mantais à la barre.