Le geste est louable, la manière moins. En janvier 2024, un jeune homme de 25 ans voit son permis de conduire être annulé par le tribunal de Bobigny pour conduite sous stupéfiant et sous alcool. Cela ne l’empêche pas de travailler avec sa petite sœur le matin et d’être livreur Uber Eats – en scooter 50cc – le soir. Par reconnaissance envers sa sœur, il décide de lui acheter une voiture, une fiat Punto datant de 2012 pour une somme de 400 euros.
Le vendeur est un de ses amis et habite Conflans-Sainte-Honorine. Sauf qu’au moment où il part avec, le 14 mai, il passe par la place de la Liberté et ne met pas son clignotant pour tourner. Et pour cause, celui-ci ne fonctionne pas. Une patrouille passant par-là remarque son infraction et arrête le jeune homme.
Il décide d’avouer directement qu’il n’a plus son permis et les deux agents remarquent également que la voiture n’a pas d’assurance. Ils en profitent pour effectuer un test salivaire qui décèle la présence de cannabis. Résultat, l’homme de 25 ans finit en garde-à-vue puis au tribunal de Versailles en vue d’une comparution immédiate.
Déjà connu des services de la justice, il purgeait déjà 10 mois de prison ferme de manière aménagée de sa précédente condamnation de janvier. Il a écopé de 6 mois en plus.