Trois moins un égal deux ! Des trois bureaux de poste actuellement ouverts à Mantes-la-Jolie, il n’en restera bientôt plus que deux. Le 1er juillet prochain l’agence du quartier de Gassicourt fermera ses portes. Sans que Raphaël Cognet ne se manifeste et pas beaucoup plus Nathalie Aujay, son adjointe au maire notamment chargée de la dynamisation commerciale. Pour le coup, il s’agit plutôt là d’une dilution commerciale à laquelle les Mantais assistent impuissants.
Pour faire semblant d’avoir fait quelque chose, l’élue défend l’attitude de la Poste en vantant les mérites d’une épicerie et d’un bar qui vont tenter tant bien que mal de faire le travail de la Poste, ce qui n’arrange pas les riverains. « J’étais très heureux d’avoir une Poste dans mon quartier, surtout que j’y dispose d’un compte » tonne Roger, septuagénaire bon pied bon œil qui se dit déçu par l’équipe municipale : « On pensait qu’ils se battraient pour défendre notre Poste mais on voit bien qu’il ne s’est rien passé. Le problème c’est qu’on a aujourd’hui un maire qui ne pèse rien. Même s’il a passé quelques coups de fil et écrit quelques lettres à la direction de la Poste, on voit bien le résultat. On n’a plus qu’à prendre le bus pour aller en centre-ville ou au Val-Fourré. En plus, moi quand j’ai besoin d’argent, je n’en tire pas avec ma carte. D’ailleurs, est-ce que quelqu’un sait si le distributeur va rester ? ».
Quant aux syndicats, ils sont fous de rage. Il semble bien que ce soit par la presse que la CGT a appris cette fermeture. Les salariés vont probablement être affectés, pour les uns au bureau du centre-ville, pour l’autre à celui du Val-Fourré, ce qui ne les enchante pas.
Le bureau de Gassicourt, de par sa situation, avait la réputation d’être le plus agréable de la sous-préfecture.
La volonté de la direction de la Poste de fermer ce bureau très fréquenté conjuguée au manque de combativité de la municipalité sur le sujet fait un peu plus reculer le service public dans une ville ou la population y est tout particulièrement attachée et en a sans doute beaucoup plus besoin qu’ailleurs.