Une femme blessée par des loups au zoo

Dimanche matin, une cliente du parc zoologique de Thoiry a été retrouvée dans un état critique après avoir été mordue au cou, au mollet et au dos par des loups. Celle-ci s’était aventurée dans la zone safari interdite au public. Ses jours ne sont plus en danger.

Une femme de 36 ans qui faisait son footing dans la zone safari – interdite aux piétons – s’est faite attaquer par trois loups Mackenzie dimanche matin. Elle souffre de plusieurs morsures situées au dos, au mollet et au cou. Ce sont des soigneurs qui l’ont secourue alors qu’elle hurlait. La trentenaire se trouvait dans un état critique quand les urgences sont arrivées sur les lieux mais ses jours ne sont ­maintenant plus en danger.

Une conférence de presse a été organisée dans l’après-midi par Christelle Bercheny, la présidente du groupe Wow Safari Thoiry. Celle-ci a précisé comment la victime s’est retrouvée dans un tel bourbier : « Elle serait passée par l’entrée de la « réserve américaine » où vivent les loups Mackenzie, reconnaissables à leur pelage gris, mais aussi des coyotes, des ours et même un bison. Un accès avec au sol une plate-forme électrifiée empêchant les animaux de la franchir. Mais pas les humains. »

La présidente a tenu à rappeler que chaque client dispose de toutes les informations sur la dangerosité de cette zone grâce à un plan et des animateurs qui leur rappellent constamment la dangerosité de la zone safari. Cependant, deux enquêtes vont être menées. La première par le parquet de Versailles, sous la houlette de la Gendarmerie. La seconde, en interne afin de vérifier qu’aucun manquement ou défaillance n’a pu conduire à cette attaque.

« On mettra en balance ces déclarations (celle de la direction du zoo de Thoiry) avec celles de la victime quand elle sera en mesure d’être entendue. À ce moment-là, on pourra déterminer s’il s’agit d’une responsabilité personnelle ou si elle est partagée. Pour l’heure, il faut faire preuve de prudence et ne pas se montrer catégorique. » précise la procureure de Versailles Maryvonne Caillibotte au Parisien.