En attendant la maison médicale, la commune accueille une cabine de télémédecine

Le Département des Yvelines a inauguré la 11ème cabine de télémédecine du territoire, installée au sein de la résidence autonomie Les Cytises à Épône.

Après Mantes-la-Jolie, Les Mureaux, Conflans-Sainte-Honorine ou encore Meulan-en-Yvelines, au tour de la commune d’Épône d’accueillir une cabine de télémédecine. C’est plus précisément au sein de la résidence autonomie Les Cytises que le maire Ivica Jovic, accompagné du président du Département Pierre Bédier, a levé le voile sur ce dispositif innovant. L’objectif ? Permettre aux habitants n’ayant pas de médecin traitant de bénéficier d’une consultation à distance, dans une cabine équipée de tout le matériel adéquat.

Le choix d’Épône pour accueillir cette 11ème cabine n’est pas anodin : la commune est frappée de plein fouet par la désertification médicale, d’autant plus que son dernier médecin historique prendra sa retraite au mois de décembre. « La télémédecine est une révolution dans le monde de la santé, et une réponse concrète à la question de l’accès au soin », s’est réjouit Ivica Jovic après avoir coupé le ruban de ce nouvel équipement, situé à proximité du centre-ville.

Une petite phrase lâchée quelques minutes plus tard par Pierre Bédier semble pourtant souligner que ces fameuses cabines ont du mal à se faire adopter par la population yvelinoise. « Nous avions imaginé un premier programme de 9 millions d’euros, mais nous allons le réduire pour faire une évaluation de ce système car la montée en puissance se fait plus lentement que prévu, a-t-il avoué. Nous ramenons la première tranche de ce dispositif à 2 millions d’euros avec 13 télécabines ». Exit, donc, l’objectif initial des 50 cabines d’ici 2026.

Épône en bénéficie tout de même en raison du retard que connaît le projet de maison médicale. « Elle va permettre de pouvoir compenser un peu, et de faire le relais en attendant », a souligné Ivica Jovic. La pose de la première pierre est désormais prévue pour la rentrée de septembre, avec une « livraison espérée pour octobre 2025 » selon le maire de la commune. « Si vous l’avez en janvier 2026, vous êtes chanceux », s’est amusé Pierre ­Bédier.