Les parents d’élèves grondent face au millier d’heures perdues

Plusieurs parents d’élèves se sont réunis le 28 juin devant l’école élémentaire Jules Verne pour alerter l’académie de Versailles sur les 1 000 heures perdues tout au long de l’année au sein de toutes les écoles trielloises. La Mairie a apporté son soutien.

Sur les 8 écoles et la cinquantaine de classes présentes sur Triel-sur-Seine, plus de 1 000 heures ont été perdues pour cause de non-remplacement des professeurs. « Ce sont surtout les établissements Camille Claudel et Jules Verne qui ont été les plus impactés » précise Christelle Charlier, présidente de l’Association Indépendante des Parents d’Elèves (AIPE). C’est donc devant la dernière école citée qu’une vingtaine de parents d’élèves ont décidé de se réunir.

« En plus de cela, les parents apprenaient les absences alors qu’ils déposaient leurs enfants, enchaîne Mathieu Joudot, lui-aussi présent au sein de l’AIPE, le dispatch se faisait difficilement, ce qui créait de la tension pour tout le monde. » Toutefois, les équipes éducatives ont fait de leur mieux pour assurer la continuité des cours, comme la directrice de l’école élémentaire Camille Claudel qui a donné des cours durant ses heures de décharge. De son côté le maire SE de la Ville, Cédric Aoun, était également présent pour affirmer son soutien. Edile comme parents d’élèves attendent dorénavant une réponse à un courrier envoyé la semaine dernière à l’Académie de Versailles.