Empoisonné puis brûlé, la douloureuse fin de vie du chien Tango

En mai dernier, le corps calciné d’un chien a été retrouvé au niveau de Juziers après une intervention sur un feu de poubelle. La propriétaire, assistée de sa fille et son gendre, a été reconnue coupable de cet acte de cruauté et condamnée à 6 mois de prison.

Dans la nuit du 8 mai, les sapeurs-pompiers des Yvelines doivent intervenir au niveau de la route de la Chartre à Juziers pour un feu de poubelle qui s’est développé autour sur la végétation. Lorsqu’ils viennent à bout des flammes, les soldats du feu découvrent le corps d’un chien. La puce électronique prélevée sur les restes de l’animal permet d’identifier son nom, Tango, un chien âgé de 4 ans, ainsi que sa propriétaire. Lorsque cette Gargenvilloise de 51 ans se pointe à la SPA de Gennevilliers, l’employée est surprise par son total détachement à l’annonce de la mort de son toutou.

Suite à ce signalement, la Police décide d’enquêter et la convoque librement le 13 mai 2024, la cinquantenaire évoque alors comme hypothèse la vengeance de son ex-concubin qui était interdit de paraître sur le territoire des Yvelines. Celui-ci est cependant rapidement mis hors de cause. Dans le même temps, une plainte est déposée par l’association animaliste « Stéphane Lamart ».

Les investigations des enquêteurs se poursuivent et ils retournent sur les lieux de l’incendie. Ils tombent alors sur un tas d’immondices provenant de produits cosmétiques, mais aussi une plaquette de ZOLPIDEM (médicament utilisé contre les insomnies). Le 3 juillet 2024 à 11 h, la Gargenvilloise est à nouveau convoquée mais cette fois-ci pour une garde à vue. Durant son audition, la mise en cause avoue spontanément avoir donné des somnifères à son chien dans le but de le tuer. De plus, elle précise avoir été aidée par sa fille et son gendre, les deux confirmant ses dires.

La tueuse tente de justifier son geste en expliquant que Tango devenait agressif et qu’elle n’avait pas les moyens de réaliser une évaluation comportementale. Déférée par la suite au tribunal judiciaire de Versailles, elle a écopé d’une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une interdiction de détenir un chien.