Les Villes de Coignières et Maurepas quelque peu dans la tourmente. Deux jeunes ont été blessés à l’arme blanche, dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 septembre entre 23 h et 23 h 30, dans le quartier des Acacias à Coignières. Le commissariat d’Élancourt est chargé de l’enquête. Quant aux deux victimes, elles ont été évacuées vers les hôpitaux de Rambouillet et Georges Pompidou à Paris. Fort heureusement, leur pronostic vital n’est pas engagé. Les maires de Coignières, Didier Fischer (DVG) et de Maurepas, Grégory Garestier (DVD) ont expliqué dans un communiqué de presse que « des événements d’une gravité préoccupante sont venus entacher la rentrée scolaire ».
Selon les deux édiles, cette agression serait liée au meurtre d’un adolescent survenu en novembre 2022. La Police nationale, elle, est plus mesurée. « C’est un peu précipité. Oui, il y a bien un regain de tensions entre deux quartiers. Mais il faut mettre cela en perspective avec d’autres faits », a déclaré un officier de police. Pour rappel, il s’agit d’un triste fait-divers qui avait secoué les deux communes.Djibril, âgé de seulement 14 ans, avait perdu la vie suite à une bagarre qui avait éclaté entre des jeunes des deux communes. Cette bagarre avait eu lieu en marge d’un événement sportif, des combats de MMA (arts martiaux mixtes) organisés au gymnase du Moulin à Vent.« Depuis le début de la semaine plusieurs affrontements entre jeunes ont eu lieu dans les communes de Maurepas et de Coignières et dont le dernier épisode de la nuit dernière a provoqué des blessures graves à l’arme blanche », précise le communiqué.
Pour faire face à ces faits, les deux municipalités se sont mobilisées. Des policiers supplémentaires ont ainsi été déployés sur les deux territoires. « Localement, à Coignières, sous la présidence de monsieur le maire, la ville a convoqué la coordination de la tranquillité publique, une instance qui regroupe l’ensemble des services de terrain afin de coordonner au mieux les actions. Une démarche similaire a été engagée par la ville de Maurepas », poursuit le communiqué.
Avant de poursuivre que ces faits ne concernent « qu’un nombre très réduit de jeunes qui sont malheureusement en rupture scolaire et parfois sociale et échappent à la plupart des outils de prévention et en premier lieu à leur propre cellule familiale ».
Une réunion, souhaitée par la Préfecture, va avoir lieu avec tous les acteurs concernés (Police nationale, Éducation nationale, ministère de la Justice, maires…). « C’est grâce à notre vigilance et à la bonne coordination entre nos deux villes que nous dépasserons ces difficultés afin de retrouver un climat apaisé, propice à l’épanouissement de chacun », conclut le communiqué.