« C’est un concept qui n’existe nulle part ailleurs ». C’est non sans fierté que Mikaël Fernandes, ancien habitant d’Orgeval et désormais à Morainvilliers, a lancé sa start-up VoltAndGo en ce mois de septembre. Alors qu’il baignait déjà dans le secteur de la vente en ligne de véhicules, chez Aramis Auto et Go2Roue, il est parti d’un constat simple : aucune plateforme n’existait pour référencer l’offre de véhicules électriques sans-permis, en dehors des sites des constructeurs eux-mêmes.
« Comment être sûr de choisir la bonne voiture si vous n’avez l’offre que d’une marque ? s’interroge Mikaël Fernandes. Nous, on souhaitait juste permettre aux clients de faire le bon choix, dans un marché qui ne fait que croître ». En effet, le marché de la voiture sans-permis a doublé depuis 2019, et cette hausse ne semble pas décélérer : l’arrivée sur nos routes de la Citroën Ami, par exemple, a dépoussiéré l’image de la « voiturette », et lui permet d’attirer de plus en plus de jeunes. Tout sauf un hasard, pour l’entrepreneur yvelinois. « Quand on sait que 67 % des trajets sont réalisés avec 1 ou 2 personnes dans la voiture, et que l’automobiliste français conduit en moyenne 50 kilomètres par jour avec une vitesse moyenne de 30 km/h, la micro-car électrique répond parfaitement aux besoins d’une famille, qui peut en faire un véhicule complémentaire pour les ados, ou pour faire de petites courses ». Sans parler du fait que ces véhicules semblent s’électrifier bien plus rapidement que les voitures classiques.
Avec VoltAndGo, Mikaël Fernandes souhaite donc démocratiser l’accès aux « VSP » avec, outre l’offre multi-marques, tout un panel de services pour faciliter l’achat. Une fois qu’on a identifié le véhicule que l’on souhaite, on peut soit le récupérer dans une concession proche de chez soi, ou bien se la faire livrer directement à domicile. Via un partenariat avec GoMecano, la société yvelinoise propose même un service de réparation et d’entretien à domicile.
Satisfaits du lancement, Mikaël Fernandes et son équipe visent une centaine de ventes sur la première année. Et si leur présence est, pour l’instant, uniquement en ligne, ils espèrent mettre la main sur leur premier local au début de l’année 2025, possiblement dans la zone orgevalaise des Quarante Sous. Comme un retour aux sources.