Le 28 octobre en pleine nuit, un Magnanvillois de 45 ans est interpellé pour ivresse sur la voie publique alors qu’il venait d’être mis à la porte du domicile de sa compagne qu’il menaçait de violenter. Alors que les policiers sont en train de l’arrêter, le quarantenaire renouvelle ses menaces de mort et profère copieusement des insultes à caractère religieux et raciste envers les fonctionnaires.
Placé en cellule de dégrisement, il continue toujours d’adopter un comportement et particulièrement outrageant, notamment en assenant des coups sur la porte de sa cellule. Il finit par s’endormir vers 9 h du matin, ce qui permet aux forces de l’ordre de vérifier le pedigree du Magnanvillois. Celui-ci est largement connu des services de police depuis 2 000 et surtout, a déjà été jugé pour des faits similaires.
Durant son audition, le quarantenaire refuse toujours de se montrer coopératif mais les conclusions de son expertise psychiatrique le rendent accessible à la sanction pénale. Déféré au tribunal de Versailles dans le cadre des comparutions immédiates, il écope d’une peine d’emprisonnement de 2 ans, dont 1 an avec sursis probatoire pendant deux ans, assortie d’une interdiction de paraître à Mantes-la-Jolie et d’obligations de travail, de soins et d’indemnisation des victimes.