Il ne sera donc pas resté longtemps en liberté. Un homme, au casier judiciaire bien fourni, venait de sortir de prison au mois de juillet après avoir purgé huit ans pour séquestration. « C’étaient des actes de torture et de barbarie pour quelqu’un qui me devait de l’argent », a précisé le prévenu au tribunal lors de sa comparution immédiate le 4 décembre. Deux jours auparavant, vers 23 h 30, le prévenu a attaqué un autre homme qui était en train de recharger son téléphone portable à la gare de Saint-Quentin-En-Yvelines. « Le mis en cause lui a asséné un coup de béquille sur la tête, non sans lui demander de l’argent. Dans la nuit, son alcoolémie a été mesurée à 0,68 gramme dans le sang », explique un article paru sur 78actu.
Durant son audience, le mis en cause a tenté d’expliquer son geste en précisant qu’il ne voulait pas frapper cet homme : « J’étais assis sur la table où on recharge les téléphones. Il s’énervait. Je lui ai dit de se taire. Il a allumé une cigarette. La fumée, ça me prend à la gorge. Je lui ai dit de sortir. Il m’a dit « on sort » en traitant ma mère. Je n’avais même pas le bras en extension. Et puis, si ma béquille était une arme, la police l’aurait saisie ».
Face à ce récit nébuleux, le tribunal a décidé de lui infliger une peine de 15 mois de prison avec incarcération immédiate ainsi qu’une interdiction de port d’arme pour 10 ans.