« Ambitieux » mais « raisonnable » : les élus communautaires ont voté le budget primitif 2025

Après le débat d’orientation budgétaire qui s’est déroulé lors du conseil communautaire du 28 novembre dernier, c’est le budget principal et les 4 budgets annexes qui ont été votés par l’assemblée communautaire, le jeudi 19 décembre.

Il n’y a pas que le Département qui se serre la ceinture : les élus de Grand Paris Seine et Oise ont voté un budget primitif 2025 en baisse de 19 % par rapport à l’année précédente, lors du conseil communautaire du jeudi 19 décembre. Pour la première fois, celui-ci a été adopté dès le mois de décembre, afin de respecter le principe d’annuité budgétaire et, surtout, de permettre une meilleure visibilité financière dès le mois de janvier. Ce budget primitif de l’année 2025 s’élève donc à 670 millions d’euros, contre 829 millions lors de l’année précédente. Un montant jugé « ambitieux » mais « raisonnable » par la communauté urbaine, qui note que pour la première fois, les recettes fiscales diminuent dans leur globalité. La faute au « ralentissement de l’inflation » et aux « mesures d’austérité des finances publiques ».

GPSEO connaît en effet une baisse des dotations et participations de l’État, avec -4,8 % de dotation de compensation pour 2025. La dotation d’intercommunalité, elle, est pour l’instant maintenue à l’identique, soit 16,2 millions d’euros. Du côté des dépenses, les charges à caractère général n’augmentent que d’1,9 million d’euros en 2025, contre 4,9 millions en 2024, pour atteindre 69 millions d’euros. « L’augmentation réelle (différence entre le nominal et l’inflation) n’est en fait que de 0,9 % et réside essentiellement dans le coût des fluides, des fournitures et des prestations diverses (principe de révision des prix) qui restent élevés et progressent de 16,5 % », précise GPSEO.

Ce budget en baisse n’empêchera pas la communauté urbaine de poursuivre des réalisations concrètes en dépenses d’investissement, qui s’élèvent à 161,9 millions d’euros, une progression de 28,44 millions par rapport à 2024, principalement sur la voirie, les rénovations de bâtiments ou les aménagements liés à la mobilité. Parmi les opérations les plus coûteuses, on notera l’entretien de la voirie (54,3 millions d’euros), les aménagements liés à EOLE (5,8 millions), l’appel de fonds pour les travaux de la passerelle Carrières-Poissy (2,5 millions) ou encore la réhabilitation des piscines d’Andrésy (1,5 million), de Meulan (2,2 millions) et du Stade nautique ­international (1,6 million).