
Allez directement en prison, ne passez pas par la case départ et ne touchez pas les 20 000 francs. C’est l’amère expérience que vient de goûter un Limayen de 36 ans. Le 6 janvier, il se fait interpeller par la police – non sans avoir tenté de fuir – au 3 allée Diderot à Limay. En effet, il était recherché suite à des menaces de mort réitérées sur sa conjointe. Placé en garde à vue, le mis en cause était trouvé porteur d’un couteau en céramique, d’une somme de 2 716 euros et de deux sachets de résine de cannabis pour lesquels il admettait spontanément être destinés à sa consommation personnelle.
Durant son audition, il avoue sans problème le port du couteau et la détention de produit stupéfiant. Toutefois, concernant l’argent, il assure devant les fonctionnaires d’État qu’il s’agit du fruit de « ses économies » et non d’un quelconque trafic. Une jonction de procédures était prescrite par le magistrat et le trentenaire est également entendu au sujet des menaces de mort à l’encontre de son ex-conjointe. L’intéressé reconnait alors avoir envoyé des « messages pour la menacer et pour l’embêter ».
Il réfute cependant avoir exhibé son couteau lors des menaces de mort et accuse même la victime d’en rajouter car « elle connaissait les 10 mois de sursis » dont il faisait l’objet pour une précédente affaire. À l’issue de la mesure de garde à vue, le Limayen était envoyé au tribunal de Versailles. Si cette affaire sera traitée le 25 février, il a été placé en détention provisoire afin de purger sa peine d’emprisonnement initiale de 10 mois puisque le sursis a été révoqué.